Blé Goudé a une fois de plus démontré sa capacité de nuisance. Répondant à son appel, les jeunes dits Patriotes érigent depuis lundi dernier, des barrages dans tous les quartiers d’Abidjan pour dit-on, démasquer des rebelles. Cet appel n’est pas sans conséquence pour les populations qui croulent sous le poids de la fatigue physique et morale causée par la crise pose électorale. Les Abidjanais sont quotidiennement rackettés au vu et au su des Fds. La commune de Port-Bouët n’échappe pas à ce racket organisé. Les automobilistes et même les piétons sont soumis au racket mis en place par la Fesci aidée par des désœuvrés à la solde de l’ex président Laurent Gbagbo. Ces jeunes qui se sont substitués aux Forces de l’ordre, fouillent les véhicules et contrôlent les pièces afférentes aux véhicules. Après une fouille minutieuse, les usagers, sous la menace des Kalaches, sont contraints de donner des espèces trébuchantes et sonnantes aux maîtres des lieux avant de poursuivre leur chemin. Excédés, des usagers ne cachent pas leur sentiment. « Dans quel pays sommes-nous ? On laisse des youyous érigés des barrages rien que pour racketter les populations sous prétexte de rechercher des rebelles. », se plaint un chauffeur de camionnette. Ce dernier qui fait la liaison entre le village de Bénogosso et le marché de Gonzagueville, affirme débourser en moyenne 500 à 1000 Francs Cfa par voyage. « Ils nous terrorisent ces jeunes, un chauffeur a été battu à sang le premier jour des barrages pour avoir refusé de se faire racketter. Je demande à Blé Goudé de faire rentrer ces enfants chez eux à la maison », fulmine dame Affoué une habitante du quartier.
Port-Bouët centre n’est pas en reste. Les taxis communaux sont également rançonnés par les Fescistes qui tiennent la majorité des barrages. « On paye 300f francs par voyage à chaque barrage. Nous sommes obligés de nous plier à leur volonté on n’a pas le choix puisqu’ils ont des armes », regrette Koné. D. un chauffeur de taxi communal.
ZC
Port-Bouët centre n’est pas en reste. Les taxis communaux sont également rançonnés par les Fescistes qui tiennent la majorité des barrages. « On paye 300f francs par voyage à chaque barrage. Nous sommes obligés de nous plier à leur volonté on n’a pas le choix puisqu’ils ont des armes », regrette Koné. D. un chauffeur de taxi communal.
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