Ivoiriennes, Ivoiriens,
Chers sœurs et frères,
Mesdames et messieurs,
Chers compatriotes,
Au moment où notre pays prépare la célébration, le 08 mars, de la Journée internationale de la femme, la Côte d’Ivoire enregistre des évènements d’une gravité extrême visant la femme, la mère, la fille, avec le massacre des combattantes de la démocratie et de la paix, ce jeudi 03 mars 2011 à Abobo, par les forces armées au service de Laurent GBAGBO.
Cette marche pacifique des femmes qui, Kaolin au visage, aux pieds et foulards blancs en main, depuis qu’elles se sont levées pour se battre pour leur survie, leur liberté et l’avenir de leurs enfants, a été dispersée à l’arme lourde occasionnant le bilan de huit femmes et de deux jeunes tués et une centaine de blessés graves.
Je voudrais, à ce stade de mon propos, m’incliner devant la dépouille mortelle de mes mères, mes sœurs, de mes filles et de tous ceux qui sont tombés sous les balles assassines de l’ex-président Gbagbo Laurent. J’adresse, au nom de toutes les femmes de Côte d’Ivoire, mes condoléances les plus attristées à leurs familles respectives et je souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés.
Je voudrais exprimer ma profonde compassion aux enfants des femmes disparues, à leurs époux, à leurs familles et proches et à toute la nation ivoirienne. Leur combat est juste et légitime. Leur combat, notre combat, le combat pour la démocratie, la paix et les libertés, le combat des femmes de Côte d’Ivoire se poursuivra en leur mémoire jusqu’à l’installation de son excellence Alassane OUATTARA, Président de la République au palais présidentiel au Plateau afin que le plus tôt possible, il rétablisse l’ordre et la sécurité partout dans le pays. Alors et seulement alors, le Président de la République pourra permettre à nos enfants et leurs enseignants de reprendre le chemin de l’école dans un environnement sécurisé et leur offrir l’emploi et la dignité ; mais aussi nous donner la chance de nous soigner convenablement et de subvenir à nos besoins et à ceux de nos familles.
C’est avec la même détermination, avec laquelle les femmes de Côte d’Ivoire ont fait élire le président de la République, qu’elles mènent et mèneront la bataille pour son installation effective à la présidence de la République avec la plénitude du pouvoir d’Etat.
Oui femmes de Côte d’Ivoire, nous le pouvons et nous le réussirons car l’avenir de nos enfants et de notre pays en dépend. N’est-il pas vrai que nos grand-mères ont fait libérer leurs époux de la prison de Grand-Bassam les mains nues ? Le Gouvernement sait pouvoir compter sur chacune d’entre vous, sur chacune d’entre nous.
L’édition 2011 de la Journée Internationale de la Femme que nous célébrons ce mardi 08 mars, est dédiée à nos sœurs et à nos enfants assassinés depuis le début de la crise post-électorale. Par conséquent, le Ministère de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales recommande à toutes les femmes de Côte d’Ivoire, l’organisation de cérémonie de deuil en mémoire de nos morts sur toute l’étendue du territoire national.
Puisse le Tout -Puissant accepter leurs âmes et mettre sa main protectrice sur la Côte d’Ivoire
Je vous remercie.
Fait à Abidjan, le 05 mars 2011
CAMARA KANDIA
Chers sœurs et frères,
Mesdames et messieurs,
Chers compatriotes,
Au moment où notre pays prépare la célébration, le 08 mars, de la Journée internationale de la femme, la Côte d’Ivoire enregistre des évènements d’une gravité extrême visant la femme, la mère, la fille, avec le massacre des combattantes de la démocratie et de la paix, ce jeudi 03 mars 2011 à Abobo, par les forces armées au service de Laurent GBAGBO.
Cette marche pacifique des femmes qui, Kaolin au visage, aux pieds et foulards blancs en main, depuis qu’elles se sont levées pour se battre pour leur survie, leur liberté et l’avenir de leurs enfants, a été dispersée à l’arme lourde occasionnant le bilan de huit femmes et de deux jeunes tués et une centaine de blessés graves.
Je voudrais, à ce stade de mon propos, m’incliner devant la dépouille mortelle de mes mères, mes sœurs, de mes filles et de tous ceux qui sont tombés sous les balles assassines de l’ex-président Gbagbo Laurent. J’adresse, au nom de toutes les femmes de Côte d’Ivoire, mes condoléances les plus attristées à leurs familles respectives et je souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés.
Je voudrais exprimer ma profonde compassion aux enfants des femmes disparues, à leurs époux, à leurs familles et proches et à toute la nation ivoirienne. Leur combat est juste et légitime. Leur combat, notre combat, le combat pour la démocratie, la paix et les libertés, le combat des femmes de Côte d’Ivoire se poursuivra en leur mémoire jusqu’à l’installation de son excellence Alassane OUATTARA, Président de la République au palais présidentiel au Plateau afin que le plus tôt possible, il rétablisse l’ordre et la sécurité partout dans le pays. Alors et seulement alors, le Président de la République pourra permettre à nos enfants et leurs enseignants de reprendre le chemin de l’école dans un environnement sécurisé et leur offrir l’emploi et la dignité ; mais aussi nous donner la chance de nous soigner convenablement et de subvenir à nos besoins et à ceux de nos familles.
C’est avec la même détermination, avec laquelle les femmes de Côte d’Ivoire ont fait élire le président de la République, qu’elles mènent et mèneront la bataille pour son installation effective à la présidence de la République avec la plénitude du pouvoir d’Etat.
Oui femmes de Côte d’Ivoire, nous le pouvons et nous le réussirons car l’avenir de nos enfants et de notre pays en dépend. N’est-il pas vrai que nos grand-mères ont fait libérer leurs époux de la prison de Grand-Bassam les mains nues ? Le Gouvernement sait pouvoir compter sur chacune d’entre vous, sur chacune d’entre nous.
L’édition 2011 de la Journée Internationale de la Femme que nous célébrons ce mardi 08 mars, est dédiée à nos sœurs et à nos enfants assassinés depuis le début de la crise post-électorale. Par conséquent, le Ministère de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales recommande à toutes les femmes de Côte d’Ivoire, l’organisation de cérémonie de deuil en mémoire de nos morts sur toute l’étendue du territoire national.
Puisse le Tout -Puissant accepter leurs âmes et mettre sa main protectrice sur la Côte d’Ivoire
Je vous remercie.
Fait à Abidjan, le 05 mars 2011
CAMARA KANDIA
