«La journée internationale de la femme, officialisée en 1977 par les Nations Unies, est là pour nous rappeler les victoires obtenues par les femmes à la suite des luttes émancipatrices menées dans le monde mais aussi pour nous inviter à réfléchir sur la condition de la femme dans le monde entier. En Côte d’Ivoire, l’égalité juridique et législative a été octroyée à la femme ivoirienne sans heurts par le législateur, contrairement à la plupart des pays du monde où cette égalité a été conquise. Mais cette égalité reste inappliquée dans les faits et perdure, confrontant les femmes à des discriminations malgré les instruments juridiques internationaux en faveur des femmes et la constitution ivoirienne dans son art 2.Il nous faut et il nous reste à conquérir l’égalité dans les faits. La journée internationale de la femme est et doit être l’occasion idéale de dresser le bilan des progrès accomplis en vue de promouvoir l`égalité des femmes. C`est aussi l`occasion d`identifier les difficultés que les femmes doivent surmonter dans la société et de se pencher sur les moyens à prendre pour améliorer la condition féminine. Au nombre de ces difficultés, la question d’accès des femmes dans les instances de prise de décision d’une part et d’autre part au regard du climat politique délétère pendant cette guerre où les femmes ont été victimes de toutes sortes d’atrocités, notamment les viols, assassinats, la détention des femmes. Le Refepci estime qu’il y a lieu de s’y pencher. C’est pourquoi le Réseau des Femmes des Partis Politiques de Côte d’Ivoire, en abrégé REFEPCI, ne saurait être absent, à ce vaste rendez-vous international des femmes célébré le 8 mars de chaque année pour porter un certain nombre de doléances aux autorités pour le bien-être de la femme à un moment où tous les efforts convergent vers la recherche d’un climat de paix véritable. Mais avant, il convient que le REFEPCI témoigne sa profonde gratitude à son Excellence, M. le Président Alassane Ouattara, pour son soutien moral et sa contribution financière conséquente à l’endroit de toutes les femmes candidates aux dernières législatives. Nous exhortons le Chef de l’Etat à réunir toutes les conditions pour l’instauration d’un climat général qui reflète l’apaisement. Le Refepci plaide pour qu’il s’appuie sur ses prérogatives afin de se pencher sur le sort de toutes les femmes détenues et exilées. Quel que soit leur bord politique. Le Refepci encourage le Chef de l’Etat à augmenter très sensiblement le nombre de femmes au sein de l’équipe gouvernementale ».
Amy Toungara, députe de treichville : “La femme rurale a un problème de survie”
«La plupart des analphabètes sous nos tropiques sont des femmes. Et beaucoup d’entre elles retournent à la terre. La femme rurale est donc un maillon important dans le développement socioéconomique parce qu’elle est beaucoup impliquée dans le travail de la terre. C’est la femme rurale qui nous nourrit. Malheureusement, elle a un problème de survie. Au moment de la production, la femme rurale est lésée par les responsables de terre. Pour régler ce problème, il urge d’organiser les femmes rurales en coopératives. Ce qui leur permettra d’avoir facilement des portions de terre. Aussi l’Etat doit financer ces femmes à travers des fonds remboursables. Toute chose qui permettra un meilleur épanouissement de la femme rurale».
Mme Namizata Sangaré, présidente de l’organisation des femmes actives de Côte d’Ivoire(OFACI) : ‘’Les femmes rurales produisent les denrées alimentaires, mais sont les plus frappées par la faim’’
«Le thème de cette année : « l’autonomisation des femmes rurales et leur rôle dans l’éradication de la pauvreté et de la faim, le développement et les défis actuels » permet justement d’entr’ouvrir une décennie d’activisme féminin et de réorienter si besoin est les différents axes de la lutte des femmes. Il constitue en premier lieu l’occasion d’un bilan, celui de la place de la femme en général et de la femme rurale en particulier dans le processus de développement. Il constitue ensuite l’occasion de mettre en exergue les difficultés auxquelles ces braves femmes font face quotidiennement du fait justement de leur statut de femme. Les femmes rurales représentent un quart de la population mondiale, elles constituent 43% de la main-d’œuvre des pays en développement et produisent à elles seules l’essentiel des denrées alimentaires dont nous avons besoin. Paradoxalement, ces mêmes femmes représentent 60% des personnes touchées par la faim et la pauvreté dans le monde. La question de la sécurité alimentaire reste en ce sens étroitement liée à la situation de la femme. L`égalité entre les sexes demeure donc toujours au cœur des luttes féminines comme garant de la pertinence de toutes les autres luttes. Pour l’OFACI, il est urgent de faire des femmes rurales des partenaires indispensables dans la lutte menée contre la faim et la pauvreté, à travers l’accès équitable aux ressources naturelles et aux ressources de production. Il convient à cet effet de favoriser leur autonomie financière à travers la mise en place de programmes d’appui plus élargis et moins contraignants».
OG, R. Dibi
Amy Toungara, députe de treichville : “La femme rurale a un problème de survie”
«La plupart des analphabètes sous nos tropiques sont des femmes. Et beaucoup d’entre elles retournent à la terre. La femme rurale est donc un maillon important dans le développement socioéconomique parce qu’elle est beaucoup impliquée dans le travail de la terre. C’est la femme rurale qui nous nourrit. Malheureusement, elle a un problème de survie. Au moment de la production, la femme rurale est lésée par les responsables de terre. Pour régler ce problème, il urge d’organiser les femmes rurales en coopératives. Ce qui leur permettra d’avoir facilement des portions de terre. Aussi l’Etat doit financer ces femmes à travers des fonds remboursables. Toute chose qui permettra un meilleur épanouissement de la femme rurale».
Mme Namizata Sangaré, présidente de l’organisation des femmes actives de Côte d’Ivoire(OFACI) : ‘’Les femmes rurales produisent les denrées alimentaires, mais sont les plus frappées par la faim’’
«Le thème de cette année : « l’autonomisation des femmes rurales et leur rôle dans l’éradication de la pauvreté et de la faim, le développement et les défis actuels » permet justement d’entr’ouvrir une décennie d’activisme féminin et de réorienter si besoin est les différents axes de la lutte des femmes. Il constitue en premier lieu l’occasion d’un bilan, celui de la place de la femme en général et de la femme rurale en particulier dans le processus de développement. Il constitue ensuite l’occasion de mettre en exergue les difficultés auxquelles ces braves femmes font face quotidiennement du fait justement de leur statut de femme. Les femmes rurales représentent un quart de la population mondiale, elles constituent 43% de la main-d’œuvre des pays en développement et produisent à elles seules l’essentiel des denrées alimentaires dont nous avons besoin. Paradoxalement, ces mêmes femmes représentent 60% des personnes touchées par la faim et la pauvreté dans le monde. La question de la sécurité alimentaire reste en ce sens étroitement liée à la situation de la femme. L`égalité entre les sexes demeure donc toujours au cœur des luttes féminines comme garant de la pertinence de toutes les autres luttes. Pour l’OFACI, il est urgent de faire des femmes rurales des partenaires indispensables dans la lutte menée contre la faim et la pauvreté, à travers l’accès équitable aux ressources naturelles et aux ressources de production. Il convient à cet effet de favoriser leur autonomie financière à travers la mise en place de programmes d’appui plus élargis et moins contraignants».
OG, R. Dibi