En présence de la Première Dame, Mme Dominique Ouattara, marraine de la cérémonie, la 3è édition de Letagonin a été lancée le mercredi 7 mars 2012 dans la salle de conférence de la Caistab au Plateau.
Pendant quatre jours (les 7, 8, 9 et 10 mars), les femmes seront à l’honneur à l’occasion du Salon international de la femme battante. Dénommé Letagonin (femme battante, en langue Gouro), ce salon qui a ouvert ses portes à la veille de la Journée internationale de la femme, offre une opportunité de mise en lumière du rôle des femmes (rurales et leaders) dans la bonne marche du monde, a indiqué Mme Dominique Ouattara. Aussi a-t-elle rappelé que le thème en 2012 de ladite journée mondiale fait référence à la capacité des femmes à influer sur l’avenir des nations. Encourageant les efforts de Patricia Claude Kalou (promotrice de Letagonin) à porter ‘’haut le flambeau des femmes battantes’’, la marraine Mme Dominique Ouattara a invité les femmes à s’approprier ‘’sans complexe’’ les questions essentielles relatives au développement de la Côte d’Ivoire. «J’ai bon espoir que les femmes, en devenant plus autonomes, nous serons plus à même de participer au développement de la Côte d’Ivoire», a-t-elle encouragé. Pour la Première Dame, la voix des femmes devra être davantage entendue et leur pouvoir plus affirmé. Ce qui passe par leur investissement dans les grandes sphères de décisions, les universités, les marchés, les entreprises ou dans le secteur rural. «Que ces quatre jours dédiés à la femme nous permettent d’entendre la voix des femmes qui proposeront de nouvelles pistes de réflexion au processus de réconciliation de notre pays», a-t-elle souhaité. La promotrice de Letagonin, Patricia Kalou, qui admet que les femmes doivent être au cœur du processus de réconciliation nationale, a plaidé auprès de la marraine pour une mise en place d’un observatoire pour la promotion des femmes. Représentant la ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Mme Kaba Fanta, directrice de l’égalité et du genre, a expliqué pourquoi les regards du monde sont essentiellement tournés aujourd’hui vers la femme rurale. «Le monde entier reconnaît l’importance de la femme rurale qui porte l’Afrique sur ses épaules», a-t-elle soutenu. Paul Kossonou Marie, représentant le ministre de la Culture et de la Francophonie, a témoigné que ledit salon est un creuset de valeurs qui permet de renouer avec les fondamentaux culturels. «Soyons les faiseurs et les passeurs de culture», a-t-il motivé. Cadre d’échanges, de formation et d’information, Letagonin salon offre deux stands pour le VIH et le cancer. A la fin de la cérémonie d’ouverture, la Première Dame a visité les différents stands en présence de plusieurs femmes de différents secteurs d’activités et représentantes d’Ong. A l’occasion du dîner gala du samedi 10 mars prochain, huit (8) femmes seront distinguées pour leur mérite.
Koné Saydoo
Pendant quatre jours (les 7, 8, 9 et 10 mars), les femmes seront à l’honneur à l’occasion du Salon international de la femme battante. Dénommé Letagonin (femme battante, en langue Gouro), ce salon qui a ouvert ses portes à la veille de la Journée internationale de la femme, offre une opportunité de mise en lumière du rôle des femmes (rurales et leaders) dans la bonne marche du monde, a indiqué Mme Dominique Ouattara. Aussi a-t-elle rappelé que le thème en 2012 de ladite journée mondiale fait référence à la capacité des femmes à influer sur l’avenir des nations. Encourageant les efforts de Patricia Claude Kalou (promotrice de Letagonin) à porter ‘’haut le flambeau des femmes battantes’’, la marraine Mme Dominique Ouattara a invité les femmes à s’approprier ‘’sans complexe’’ les questions essentielles relatives au développement de la Côte d’Ivoire. «J’ai bon espoir que les femmes, en devenant plus autonomes, nous serons plus à même de participer au développement de la Côte d’Ivoire», a-t-elle encouragé. Pour la Première Dame, la voix des femmes devra être davantage entendue et leur pouvoir plus affirmé. Ce qui passe par leur investissement dans les grandes sphères de décisions, les universités, les marchés, les entreprises ou dans le secteur rural. «Que ces quatre jours dédiés à la femme nous permettent d’entendre la voix des femmes qui proposeront de nouvelles pistes de réflexion au processus de réconciliation de notre pays», a-t-elle souhaité. La promotrice de Letagonin, Patricia Kalou, qui admet que les femmes doivent être au cœur du processus de réconciliation nationale, a plaidé auprès de la marraine pour une mise en place d’un observatoire pour la promotion des femmes. Représentant la ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Mme Kaba Fanta, directrice de l’égalité et du genre, a expliqué pourquoi les regards du monde sont essentiellement tournés aujourd’hui vers la femme rurale. «Le monde entier reconnaît l’importance de la femme rurale qui porte l’Afrique sur ses épaules», a-t-elle soutenu. Paul Kossonou Marie, représentant le ministre de la Culture et de la Francophonie, a témoigné que ledit salon est un creuset de valeurs qui permet de renouer avec les fondamentaux culturels. «Soyons les faiseurs et les passeurs de culture», a-t-il motivé. Cadre d’échanges, de formation et d’information, Letagonin salon offre deux stands pour le VIH et le cancer. A la fin de la cérémonie d’ouverture, la Première Dame a visité les différents stands en présence de plusieurs femmes de différents secteurs d’activités et représentantes d’Ong. A l’occasion du dîner gala du samedi 10 mars prochain, huit (8) femmes seront distinguées pour leur mérite.
Koné Saydoo