Le président des Etats-Unis Barack Obama a débloqué 12,6 millions de dollars d`aide humanitaire pour les personnes réfugiées et déplacées en raison des troubles récents en Côte d`Ivoire, a annoncé lundi la Maison Blanche.
Dans un décret, M. Obama a ordonné la mise à disposition de cette somme pour alimenter le fonds américain d`urgence pour l`assistance aux réfugiés géré par le département d`Etat, estimant qu`il était "important pour l`intérêt national" américain de prendre une telle mesure.
Ces fonds doivent permettre de "répondre à des besoins urgents liés aux migrations ou aux réfugiés", dont via des contributions à "des organisations internationales, gouvernementales et non-gouvernementales", selon la même source.
Cette annonce est intervenue alors que les violences ont redoublé ces deux dernières semaines dans le quartier d`Abobo, dans le nord d`Abidjan, avec des affrontements sanglants entre Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles au président sortant Laurent Gbagbo et des insurgés armés, accusés par le camp Gbagbo d`être des éléments de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) alliée à Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de l`élection présidentielle de fin 2010 par la communauté internationale.
Ces combats, dans lesquels le camp Ouattara a nié toute implication, ont fait fuir plus de 200.000 personnes, selon l`ONU.
Dans un décret, M. Obama a ordonné la mise à disposition de cette somme pour alimenter le fonds américain d`urgence pour l`assistance aux réfugiés géré par le département d`Etat, estimant qu`il était "important pour l`intérêt national" américain de prendre une telle mesure.
Ces fonds doivent permettre de "répondre à des besoins urgents liés aux migrations ou aux réfugiés", dont via des contributions à "des organisations internationales, gouvernementales et non-gouvernementales", selon la même source.
Cette annonce est intervenue alors que les violences ont redoublé ces deux dernières semaines dans le quartier d`Abobo, dans le nord d`Abidjan, avec des affrontements sanglants entre Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles au président sortant Laurent Gbagbo et des insurgés armés, accusés par le camp Gbagbo d`être des éléments de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) alliée à Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de l`élection présidentielle de fin 2010 par la communauté internationale.
Ces combats, dans lesquels le camp Ouattara a nié toute implication, ont fait fuir plus de 200.000 personnes, selon l`ONU.