Les violents combats de Toulepleu entre les FAFN et les FDS livrent des secrets.Selon un rapport présenté samedi dernier à Bouaké par le porte-parole militaire de l’ex-rébellion des Forces Nouvelles, le commissaire principal Ouattara Seydou, 25 combattants fidèles à l’ex-président Laurent Gbagbo seraient tombés le vendredi 4 mars dernier au cours de ces affrontements. Retour sur cette bataille de l’Ouest qui a vu la prise de la ville de Toulepleu par les Forces Nouvelles.
C’est à Do, village de la sous-préfecture de Toulepleu que les combats ont opposé les éléments des FDS fidèles à Laurent Gagbo postés à cet endroit et les FAFN venues les déloger le jeudi 3 mars dernier. Après une première défaite face aux éléments de Losseni, les combattants pro-gbagbo qui ont reçu des renforts ont réussi à repousser les Forces Nouvelles. Mais cela sera de courte. Selon le commissaire Ouattara, la prise du village de Do a fait des victimes. « La guérilla de Gbagbo a perdu plus de cinquante soldats dans le camp hétéroclite Fds-ci, mercenaires et miliciens pro-Gbagbo et 30 fusils d’assaut saisis », a relevé le commissaire Ouattara des Forces Nouvelles. Le vendredi 4 mars à 4 H34 du matin, c’est-à-dire le jour suivant, selon des témoignages, c’est par des tirs de Rpg 7 que les hommes du général Bakayoko commandés par le Cdt Fofana Losséni, chef de bataillon du Groupement d’Instruction 1 de Man ont été attaqués. Laquelle attaque, selon le bilan des FAFN, aurait enregistré 5 blessés et 20 morts avec des blessés du côté des FDS. Dans leur tentative de reprendre les choses en main, les hommes en armes favorables au gouvernement Aké N’Gbo sont revenus à la charge, ce même vendredi 4 mars entre 10h30 et 11h30, toujours à Do par d’intenses tirs d’obus. A 15h30, une nouvelle tentative n’a pu rien donner. C’est plutôt la ville de Toulepleu qui tombera aux mains des Forces Nouvelles après de violents combats à l’arme lourde le dimanche dernier. Aux dires des FAFN, cap est mis sur Bloléquin ville située à proximité de Guiglo. Quant aux populations, elles ne comprennent toujours pas la reprise de ces hostilités. Mais le Cdt Losséni sera sans détours. «Ce sont les exécutions sommaires sur les populations civiles choisies en fonction de leur patronyme ou de leur appartenance politique supposée qui ont provoqué notre intervention pour défendre les populations», a-t-il justifié.
K. Chantal
C’est à Do, village de la sous-préfecture de Toulepleu que les combats ont opposé les éléments des FDS fidèles à Laurent Gagbo postés à cet endroit et les FAFN venues les déloger le jeudi 3 mars dernier. Après une première défaite face aux éléments de Losseni, les combattants pro-gbagbo qui ont reçu des renforts ont réussi à repousser les Forces Nouvelles. Mais cela sera de courte. Selon le commissaire Ouattara, la prise du village de Do a fait des victimes. « La guérilla de Gbagbo a perdu plus de cinquante soldats dans le camp hétéroclite Fds-ci, mercenaires et miliciens pro-Gbagbo et 30 fusils d’assaut saisis », a relevé le commissaire Ouattara des Forces Nouvelles. Le vendredi 4 mars à 4 H34 du matin, c’est-à-dire le jour suivant, selon des témoignages, c’est par des tirs de Rpg 7 que les hommes du général Bakayoko commandés par le Cdt Fofana Losséni, chef de bataillon du Groupement d’Instruction 1 de Man ont été attaqués. Laquelle attaque, selon le bilan des FAFN, aurait enregistré 5 blessés et 20 morts avec des blessés du côté des FDS. Dans leur tentative de reprendre les choses en main, les hommes en armes favorables au gouvernement Aké N’Gbo sont revenus à la charge, ce même vendredi 4 mars entre 10h30 et 11h30, toujours à Do par d’intenses tirs d’obus. A 15h30, une nouvelle tentative n’a pu rien donner. C’est plutôt la ville de Toulepleu qui tombera aux mains des Forces Nouvelles après de violents combats à l’arme lourde le dimanche dernier. Aux dires des FAFN, cap est mis sur Bloléquin ville située à proximité de Guiglo. Quant aux populations, elles ne comprennent toujours pas la reprise de ces hostilités. Mais le Cdt Losséni sera sans détours. «Ce sont les exécutions sommaires sur les populations civiles choisies en fonction de leur patronyme ou de leur appartenance politique supposée qui ont provoqué notre intervention pour défendre les populations», a-t-il justifié.
K. Chantal