Les tensions communautaires sont montées en grade. Plus de 775 Burkinabè errent dans la ville d’Alépé, en quête de gite et couvert.
Depuis trois jours, ces infortunés ont été déclarés persona non grata et violemment pourchassés par les autochtones du village de Mopogui, un campement de ladite ville, au motif que le chef dudit village, un akyé, aurait été assassiné à Abobo Kennedy par des mercenaires burkinabè.
De fait, les autochtones akyés tiennent aujourd’hui encore dur comme fer que leur chef qui a trouvé effectivement la mort dans l’un des multiples combats entre les FDS et les membres du ‘’commando invisible’’ d’Abobo aurait été exécuté par les Burkinabè. En représailles, les Akyés ont donc incendié les demeures, le bétail et les plantatations de café-cacao de leurs hôtes du Faso.
Joint ce samedi par notre rédaction, le délégué consulaire d’Alépé, Laurent Tamalgo, a révélé la misère et la précarité de la vie de ces compatriotes en détresse, tout en lançant un véritable SOS pour cette immense déferlante. Ce sont au total 256 hommes, 175 femmes, 344 enfants et plus de 11 portés disparus. Selon cet interlocuteur, les autorités diplomatiques en ont été saisies, mais celles-ci, dans ces circonstances confuses pourraient avoir toutes les peines du monde pour se rendre sur le terrain.
Info : Ouaga.info
Depuis trois jours, ces infortunés ont été déclarés persona non grata et violemment pourchassés par les autochtones du village de Mopogui, un campement de ladite ville, au motif que le chef dudit village, un akyé, aurait été assassiné à Abobo Kennedy par des mercenaires burkinabè.
De fait, les autochtones akyés tiennent aujourd’hui encore dur comme fer que leur chef qui a trouvé effectivement la mort dans l’un des multiples combats entre les FDS et les membres du ‘’commando invisible’’ d’Abobo aurait été exécuté par les Burkinabè. En représailles, les Akyés ont donc incendié les demeures, le bétail et les plantatations de café-cacao de leurs hôtes du Faso.
Joint ce samedi par notre rédaction, le délégué consulaire d’Alépé, Laurent Tamalgo, a révélé la misère et la précarité de la vie de ces compatriotes en détresse, tout en lançant un véritable SOS pour cette immense déferlante. Ce sont au total 256 hommes, 175 femmes, 344 enfants et plus de 11 portés disparus. Selon cet interlocuteur, les autorités diplomatiques en ont été saisies, mais celles-ci, dans ces circonstances confuses pourraient avoir toutes les peines du monde pour se rendre sur le terrain.
Info : Ouaga.info