Motus : Laideur

Ils prétendaient aimer la Côte d’Ivoire. Sur des grands chevaux, Gbagbo et les siens l’avaient clamé et proclamé, à la face de la nation. Ils étaient les « nationalistes », les « patriotes » et les « redresseurs des torts ». Après une décennie passée au sommet de l’Etat, l’imposture a été vite relevée. Ses prétendus socialistes n’aimaient pas la Côte d’Ivoire. Ils ne voulaient le pouvoir que pour donner dans la prédation, la prévarication des deniers publics et l’enrichissement illicite. Avec la crise postélectorale qu’ils ont créée de toutes pièces, espérant se cramponner au pouvoir, ils apparaissent dans toute leur laideur et monstruosité. A leur actif, de nombreux « exploits » ! Le pillage systématique des banques, tels de vulgaires hors la loi du Far West. Vous avez bien dit « Western ! » C’est à cela que nous assistons ces derniers temps. En plus des mercenaires et des miliciens recrutés avec l’argent du contribuable, pour assassiner les populations, une aile de l’armée s’adonne à toutes sortes d’exactions sur les citoyens, honnis et humiliés. Comme si cela n’était pas suffisant, des chars de la mort ont tué des femmes qui marchaient pacifiquement pour réclamer le respect du verdict des urnes qui a consacré la victoire du Président Alassane Ouattara. Il y a quelques jours, les mandarins de l’ancien régime, bien connus des Ivoiriens, sont allés piller, saccager et incendier les résidences des leaders du RHDP et des Forces Nouvelles. Toute la Côte d’Ivoire a vu les images de la honte et de « la faillite morale » de la refondation. Or donc, ces frontistes ne se contentaient pas de nous piquer nos sous et de tuer les Ivoiriens, ils s’en prennent également aux biens d’autrui. Honteux et pitoyable tout cela ! Et dire que dans l’opposition, ces gens avaient eu la vanité de se présenter comme des « poches de moralité » ! Ils auront beau donner dans la violence et la destruction des biens, ils ne parviendront pas à vaincre la détermination des Ivoiriens qui ne finissent pas de leur demander de « dégager du pouvoir ». C’est cela la question essentielle que personne ne perd de vue