Laurent Gbagbo veut absolument sa guerre. Car pour lui, c'est le seul moyen de sortir de la voie sans issue dans laquelle il s'est engouffré. Aussi, au sein du régime FPI, l'on prépare activement la chienlit. Vendredi dernier, un conseil de guerre s'est tenu à la résidence du général Robert Guéi, sise au Plateau, de 8 heures à midi. A cette réunion, étaient présents plusieurs généraux et chefs de l'armée proches de l'ancien chef de l'Etat. En plus de ces officiers, il y avait à cette réunion, Charles Blé Goudé, Emile Guiriéoulou, Lida Kouassi, Kadet Bertin, Dogou Alain, Richard Dakouri, Koné Aboubacar, le directeur de protocole et Mao Glofiéi, chef milicien. Au cours de cette réunion, il a été question de créer un climat de grande terreur. Principalement dans la ville d'Abidjan afin de faire croire au Panel de l'Union africaine et la communauté internationale que seul le maintien de Laurent Gbagbo peut arrêter la guerre civile en Côte d'Ivoire. A cet effet, le conseil de guerre a décidé de demander aux miliciens, soldats proches de Gbagbo, mercenaires et autres jeunes patriotes de s'attaquer en priorité aux militants du RHDP et à leurs biens. Simples militants et leaders sans exception. Pour ce faire, il a été demandé aux « jeunes patriotes » d'identifier dans leurs quartiers les militants du RHDP. Parmi les actions à mener, les sécurocrates du régime et les cadres de la refondation présents à la réunion, ont proposé le braquage de véhicules civils pour compenser le manque d'engins roulants chez les forces de défense et de sécurité proches de Laurent Gbagbo. Ainsi que le braquage des stations services. Il s'agit de se faire servir en carburant sans payer un centime. Pour parfaire ce funeste projet, le conseil de guerre a arrêté le principe de faire multiplier les barrages anarchiques dans les quartiers par les « jeunes patriotes », les miliciens et les mercenaires. Laurent Gbagbo et son clan prévoient de réquisitionner bientôt Côte d'Ivoire Telecom en vue de couper toutes les lignes internationales. Pour les généraux de Laurent Gbagbo, les batailles qui ont lieu actuellement à l'ouest ne sont que pure diversion. Selon eux, la bataille d'Abidjan reste la priorité des priorités. « C'est la mère de toutes les batailles », ont-ils insisté. Les forces pro-Gbagbo étant en nombre insuffisant, il ne faut donc pas les disperser sur d'autres fronts. Mais plutôt augmenter le nombre de miliciens. Il a donc été demandé au cours de cette réunion à Mao Glofiéi de convoyer sur Abidjan les quelque 600 nouveaux miliciens qu'il vient de recruter. En plus des 700 mercenaires et 6500 miliciens déjà présents à Abidjan.
« C'est bien fait pour elles »
Lors de ce conseil de guerre, le massacre des femmes d'Abobo a été évoqué. Abordant le sujet, Emile Guiriéoulou a été d'un cynisme sans pareil. Le député de Guiglo n'a pas daigné condamner cet acte lâche ni exprimer de la compassion pour les pauvres dames tuées. Pis, il a tenu ces propos qui font froid dans le dos : « C'est bien fait pour elles. Car, ce sont des femmes rebelles ». Dans la soirée, le même jour, une autre réunion a eu lieu en présence de Laurent Gbagbo et de tous les généraux. Laurent Gbagbo et son clan ont décidé d'instaurer par tous les moyens la chienlit pour sauver leur régime vermoulu. Les Ivoiriens sont donc prévenus.
Jean-Claude Coulibaly
« C'est bien fait pour elles »
Lors de ce conseil de guerre, le massacre des femmes d'Abobo a été évoqué. Abordant le sujet, Emile Guiriéoulou a été d'un cynisme sans pareil. Le député de Guiglo n'a pas daigné condamner cet acte lâche ni exprimer de la compassion pour les pauvres dames tuées. Pis, il a tenu ces propos qui font froid dans le dos : « C'est bien fait pour elles. Car, ce sont des femmes rebelles ». Dans la soirée, le même jour, une autre réunion a eu lieu en présence de Laurent Gbagbo et de tous les généraux. Laurent Gbagbo et son clan ont décidé d'instaurer par tous les moyens la chienlit pour sauver leur régime vermoulu. Les Ivoiriens sont donc prévenus.
Jean-Claude Coulibaly
