Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Croix-Rouge de Côte d'Ivoire procède à la distribution de médicaments et de matériels à cinq structures accueillant 500 à 600 personnes qui ont fui les combats des derniers jours à Abobo.
« Nous sommes inquiets face à la dégradation récente de la situation et ses conséquences humanitaires », déclare Dominique Liengme, cheffe de la délégation du Comité International de la Croix Rouge (CICR) à Abidjan. Pour répondre aux besoins immédiats des personnes qui ont dû quitter leur foyer à la hâte, la Croix Rouge a distribué des médicaments de base. Notamment ceux qui sont nécessaires à la prise en charge des blessés, ainsi que des articles essentiels tels que du savon et des ustensiles de cuisine. Les bénéficiaires de ce don sont des personnes hébergées à l'Eglise Saint Ambroise jubilé d'Angré, au centre d'écoute d'Adjamé et à la mission Protestante de Yopougon. Cette organisation avait déjà fourni un stock de médicaments à une clinique d'Anyama mardi dernier et livrera d'autres biens essentiels à la Mission catholique et à deux mosquées de la commune dès que les conditions de sécurité le permettront. Bien qu'il soit impossible de donner des chiffres précis à ce stade, les affrontements de ces derniers jours à Abidjan ont fait des milliers de déplacés. La plupart ont trouvé refuge chez des proches, mais beaucoup transitent par des centres d'accueil comme ceux auxquels la Croix-Rouge a fourni une assistance cette semaine.
La Croix-Rouge a pu rapidement se rendre sur place après les affrontements grâce aux garanties de sécurité données par toutes les parties et aux laissez-passer délivrés par les forces de l'ordre, qui permettent à ses véhicules de franchir les barrages. « La Croix-Rouge vient en aide à toutes les personnes touchées par les affrontements, sans distinction aucune. Il faut la laisser travailler », affirme Mme Théophile Kouamé, secrétaire-générale ad intérim de la Croix-Rouge de Côte d'Ivoire. Depuis le début de la crise postélectorale en décembre dernier, les équipes de la Croix-Rouge sont mobilisées pour soutenir les personnes que les violences et l'insécurité ont déplacé dans le centre et l'ouest du pays, ainsi que les plus de 60 000 Ivoiriens qui se sont réfugiés de l'autre côté de la frontière au Libéria. Le CICR s'emploie en priorité à répondre aux besoins les plus pressants des déplacés et à les aider à rétablir le contact avec leurs proches.
(Source CICR)
« Nous sommes inquiets face à la dégradation récente de la situation et ses conséquences humanitaires », déclare Dominique Liengme, cheffe de la délégation du Comité International de la Croix Rouge (CICR) à Abidjan. Pour répondre aux besoins immédiats des personnes qui ont dû quitter leur foyer à la hâte, la Croix Rouge a distribué des médicaments de base. Notamment ceux qui sont nécessaires à la prise en charge des blessés, ainsi que des articles essentiels tels que du savon et des ustensiles de cuisine. Les bénéficiaires de ce don sont des personnes hébergées à l'Eglise Saint Ambroise jubilé d'Angré, au centre d'écoute d'Adjamé et à la mission Protestante de Yopougon. Cette organisation avait déjà fourni un stock de médicaments à une clinique d'Anyama mardi dernier et livrera d'autres biens essentiels à la Mission catholique et à deux mosquées de la commune dès que les conditions de sécurité le permettront. Bien qu'il soit impossible de donner des chiffres précis à ce stade, les affrontements de ces derniers jours à Abidjan ont fait des milliers de déplacés. La plupart ont trouvé refuge chez des proches, mais beaucoup transitent par des centres d'accueil comme ceux auxquels la Croix-Rouge a fourni une assistance cette semaine.
La Croix-Rouge a pu rapidement se rendre sur place après les affrontements grâce aux garanties de sécurité données par toutes les parties et aux laissez-passer délivrés par les forces de l'ordre, qui permettent à ses véhicules de franchir les barrages. « La Croix-Rouge vient en aide à toutes les personnes touchées par les affrontements, sans distinction aucune. Il faut la laisser travailler », affirme Mme Théophile Kouamé, secrétaire-générale ad intérim de la Croix-Rouge de Côte d'Ivoire. Depuis le début de la crise postélectorale en décembre dernier, les équipes de la Croix-Rouge sont mobilisées pour soutenir les personnes que les violences et l'insécurité ont déplacé dans le centre et l'ouest du pays, ainsi que les plus de 60 000 Ivoiriens qui se sont réfugiés de l'autre côté de la frontière au Libéria. Le CICR s'emploie en priorité à répondre aux besoins les plus pressants des déplacés et à les aider à rétablir le contact avec leurs proches.
(Source CICR)