La coexistence pacifique entre les différentes communautés vivant sur le sol de San pedro préoccupe le maire Nabo Bouéka Clément. En effet, le premier magistrat de la seconde ville portuaire du pays ne rate aucune occasion pour sensibiliser ses administrés à l’entente et à l’union en cette période de tension post-électorale. Samedi 05 mars, il a eu une « importante » rencontre avec les populations au centre culturel pour des échanges de vues sur la gestion de la crise post-électorale. Le maire Nabo a appelé les uns et les autres à préserver le climat de paix qui a toujours prévalu dans sa cité: « Chacun de nous doit tout faire pour épargner nos acquis et préserver la paix, car il y a trop d’intérêts ici. San pedro est une cité paisible ; elle doit le demeurer en dépit des soubresauts constatés ailleurs. Je ne veux pas que la guerre arrive ici parce que si les gens commencent à se tirer dessus cela va détruire le port et les emplois qui font la particularité de la ville »
Pour l’édile ce sont les mensonges et les rumeurs qu’on distille sur le compte des gens qui attisent les tensions. Ces commérages, à l’en croire, visent à pousser des groupes ethnico- politiques contre d’autres groupes. C’est pourquoi pour rapprocher les deux camps qui se regardent en chiens de faïence, il a promis de rencontrer les responsables du Rhdp et de Lmp : « Au sortir d’ici, je vais rencontrer mes frères de Lmp dont on m’a dit qu’ils entretiennent des miliciens. Aussi, vais-je faire de même avec mes frères du Rhdp qu’on soupçonne de favoriser l’infiltration des rebelles dans la ville »
Le ton du discours du maire n’a pas varié comparativement à ce qu’il avait affirmé aux mêmes populations venues lui présenter les vœux de nouvel an à la même place deux semaines auparavant. A ces deux occasions, les chefs de communautés, les guides religieux, les associations des femmes, des jeunes, de la communauté étrangère (Cedeao) se sont félicités de la démarche du maire. Ils ont promis, la main sur le cœur, de jouer chacun, en ce qui le concerne, sa partition pour maintenir la ville dans la paix.
Selon plusieurs intervenants le soucis de Nabo Clément de préserver la paix se justifie eu égard à « l’immense travail de développement qu’il a abattu depuis son avènement à la mairie ». Nabo Clément est le principal artisan du nouveau visage de San pedro, ont dit des Anciens qui ont vu la ville grandir. l’Arso, ont-il rappelé, a tracé les sillons du développement dans les années 70 ; mais c’est sous Nabo Clément que -entre autres- le Gd Bardot a été aménagé, les voiries bitumées, de nouveaux marchés construits et les caniveaux récurés.
D. Mourlaye Abdoulaye
Correspondant régional
Pour l’édile ce sont les mensonges et les rumeurs qu’on distille sur le compte des gens qui attisent les tensions. Ces commérages, à l’en croire, visent à pousser des groupes ethnico- politiques contre d’autres groupes. C’est pourquoi pour rapprocher les deux camps qui se regardent en chiens de faïence, il a promis de rencontrer les responsables du Rhdp et de Lmp : « Au sortir d’ici, je vais rencontrer mes frères de Lmp dont on m’a dit qu’ils entretiennent des miliciens. Aussi, vais-je faire de même avec mes frères du Rhdp qu’on soupçonne de favoriser l’infiltration des rebelles dans la ville »
Le ton du discours du maire n’a pas varié comparativement à ce qu’il avait affirmé aux mêmes populations venues lui présenter les vœux de nouvel an à la même place deux semaines auparavant. A ces deux occasions, les chefs de communautés, les guides religieux, les associations des femmes, des jeunes, de la communauté étrangère (Cedeao) se sont félicités de la démarche du maire. Ils ont promis, la main sur le cœur, de jouer chacun, en ce qui le concerne, sa partition pour maintenir la ville dans la paix.
Selon plusieurs intervenants le soucis de Nabo Clément de préserver la paix se justifie eu égard à « l’immense travail de développement qu’il a abattu depuis son avènement à la mairie ». Nabo Clément est le principal artisan du nouveau visage de San pedro, ont dit des Anciens qui ont vu la ville grandir. l’Arso, ont-il rappelé, a tracé les sillons du développement dans les années 70 ; mais c’est sous Nabo Clément que -entre autres- le Gd Bardot a été aménagé, les voiries bitumées, de nouveaux marchés construits et les caniveaux récurés.
D. Mourlaye Abdoulaye
Correspondant régional