« Il y a dans ce pays plusieurs partis politiques, comme dans le domaine du sport. On est soit supporter de l’Asec, soit de L’Africa, du stade, etc. Chacun de nous, au plan politique a choisi son parti. Je crois que sur ce terrain, nous devons imiter les supporters sportifs qui, ensemble, discutent, vantent leur équipe, tout en demeurant des amis et des frères. On ne fait pas la politique pour mourrir. Si c’est pour nous entretuer ; au non de la politique, alors c’est inutile de faire la politique. Moi, je n’ai jamais eu de problème avec les militants du PDCI, ni avec ceux d’autres partis. Nous sommes à Yamoussoukro et cela devrait être notre leitmotiv. Si toutes les villes de Côte d’Ivoire doivent brûler, Yamoussoukro doit être épargnée ; parce qu’ici ; c’est la ville natale de Félix Houphouët Boigny. Quand on dit Houphouët, cela veut tout dire : Houphouët a construit une Basilique, la Fondation pour la Recherche de la Paix. Yamoussoukro est une ville symbole. Elle symbolise la non-violence, la paix et la tolérance. On ne fait pas la politique pour mourir, mais pour bien vivre et la politique consiste à défendre ses idées. Moi je soutiens Gbagbo. J’ai mes raisons et je les expose pour convaincre les autres frères de Yamoussoukro à soutenir Gbagbo. Celui qui soutient Bédié, doit me convaincre pour que je décide d’aller avec lui…
Supposons que demain Ouattara et Gbagbo se réconcilient, et nous qui nous sommes entredéchirés, est-ce que sous l’effet de la honte, nous pourrons nous regarder ? Faisons donc la politique avec les mots dans le respect de l’autre…”
Propos recueillis par: K.A
Supposons que demain Ouattara et Gbagbo se réconcilient, et nous qui nous sommes entredéchirés, est-ce que sous l’effet de la honte, nous pourrons nous regarder ? Faisons donc la politique avec les mots dans le respect de l’autre…”
Propos recueillis par: K.A
