Une Journée Internationale de la Femme marquée du sceau d’un deuil national. Hier, les femmes de Côte d’Ivoire ont, une fois de plus, réussi le pari de la mobilisation. A travers un hommage mérité à sept d’entre elles, tombées sous les balles assassines du pouvoir de Laurent Gbagbo, le jeudi 3 mars dernier à Abobo, elles ont exigé un rétablissement très rapide de l’ordre constitutionnel en Côte d’Ivoire.
Adjamé
10.000 femmes marchent sur le boulevard ‘’Nangui Abrogoua’’
En aucune manière, elles ne pouvaient rater ce rendez-vous. Hier, ce sont plus de 10.000 femmes qui sont sorties à Adjamé pour rendre un vibrant hommage et saluer la mémoire des sept femmes tombées sous les balles assassines des soldats de Laurent Gbagbo, le jeudi 3 mars dernier à Abobo. Vielles, adultes et jeunes filles, majoritairement vêtues d’ensembles noir et blanc, elles ont commencé très tôt le matin à se regrouper devant la RAN. Mobilisation qui n’a cessé de grossir jusqu’à 10h, l’heure à laquelle a effectivement démarré la cérémonie. Ce, en présence de Mme Touré Aya Virginie, assurant actuellement la présidence des femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). S’adressant à ses sœurs, la présidente du RFR a encouragé les femmes à rester mobilisées et déterminées. « Car, a-t-elle indiqué, en tuant des femmes, Gbagbo vient de signer la fin de son règne. Il doit partir et laissant la place au président élu, Alassane Ouattara, qui vient aider son peuple à sortir de la souffrance ». Pour Mme Touré Virginie, seules les femmes, par leur engagement et leur détermination, pourront mettre fin à « la dictature » de M. Laurent Gbagbo. Cette cérémonie a été également marquée par deux temps forts. D’abord, la lecture de la déclaration d’hommage aux victimes d’Abobo, faite par Mme Obou Esso Marie-Louise et celle d’une motion de soutien au président Alassane Ouattara, qui était l’affaire de Mme Véronique Ayoka. Ensuite, les femmes ont entamé une marche sur le boulevard Nangui Abrogoua qui les a conduit jusqu’à la Mairie d’Adjamé, où a pris fin la manifestation vers 13H.
Diawara Samou
Adjamé
10.000 femmes marchent sur le boulevard ‘’Nangui Abrogoua’’
En aucune manière, elles ne pouvaient rater ce rendez-vous. Hier, ce sont plus de 10.000 femmes qui sont sorties à Adjamé pour rendre un vibrant hommage et saluer la mémoire des sept femmes tombées sous les balles assassines des soldats de Laurent Gbagbo, le jeudi 3 mars dernier à Abobo. Vielles, adultes et jeunes filles, majoritairement vêtues d’ensembles noir et blanc, elles ont commencé très tôt le matin à se regrouper devant la RAN. Mobilisation qui n’a cessé de grossir jusqu’à 10h, l’heure à laquelle a effectivement démarré la cérémonie. Ce, en présence de Mme Touré Aya Virginie, assurant actuellement la présidence des femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). S’adressant à ses sœurs, la présidente du RFR a encouragé les femmes à rester mobilisées et déterminées. « Car, a-t-elle indiqué, en tuant des femmes, Gbagbo vient de signer la fin de son règne. Il doit partir et laissant la place au président élu, Alassane Ouattara, qui vient aider son peuple à sortir de la souffrance ». Pour Mme Touré Virginie, seules les femmes, par leur engagement et leur détermination, pourront mettre fin à « la dictature » de M. Laurent Gbagbo. Cette cérémonie a été également marquée par deux temps forts. D’abord, la lecture de la déclaration d’hommage aux victimes d’Abobo, faite par Mme Obou Esso Marie-Louise et celle d’une motion de soutien au président Alassane Ouattara, qui était l’affaire de Mme Véronique Ayoka. Ensuite, les femmes ont entamé une marche sur le boulevard Nangui Abrogoua qui les a conduit jusqu’à la Mairie d’Adjamé, où a pris fin la manifestation vers 13H.
Diawara Samou