Les partisans de Gbagbo ont perdu leur repère. Ils sont devenus fous. Les miliciens et éléments de la Fesci qui lui sont encore fidèles continuent de commettre des exactions. Ils n'ont aucun esprit de discernement. Ils tuent au nom d'un pouvoir qu'ils ont pourtant perdu. Ces miliciens à la solde du « putschiste constitutionnel », après avoir tué des manifestantes aux mains nues, ont décidé de jeter leur dévolu sur des êtres vulnérables : les enfants. Ces assassins sans cœur, n'ont pas hésité à tirer à bout portant sur l'enfant du président du Conseil d'Administration de Sophia Immobilier. Le péché du petit Loséni, âgé de douze ans est d'avoir refusé de suivre les miliciens de Gbagbo. Les Droits de ces êtres vulnérables sont bafoués. Ils sont aujourd'hui la cible de la furia des hors- la-loi. Mais les responsables de ces actes ignobles et moyenâgeux répondront tôt ou tard de leurs actes. Et ce, de façon individuelle. La Cour Pénale Internationale (CPI) ouvrira bientôt une enquête sur ces tueries. Même si ces miliciens et Féscistses disent agir au compte du camp présidentiel, toujours est il que la responsabilité dans ce genre de situation n'est pas collective.
Anzoumana Cissé
Anzoumana Cissé
