Parties de devant le siège de la Commission électorale indépendante, les femmes de Toumodi ont battu les pavés, passant par La Rue Princesse pour rallier la mairie. Une manière de célébrer la Journée internationale de la femme, mais, au-delà, de rendre hommage aux femmes tombées à Abobo et à leurs fils de Yamoussoukro. Dont le seul mal était la quête de la démocratie en Côte d’Ivoire.
Ce sont surtout ‘’Les pleureuses’’ qui, plus que les discours, ont créé une vive émotion au sein des nombreuses femmes de la Cité de l’agouti. Rares sont, en effet, ceux qui n’ont pas laissé perler des larmes, en écoutant ces mères geindre en appelant leurs sœurs et fils disparus. Aussi, c’est avec les larmes aux yeux que Mme Diop, présidente des femmes de Toumodi, rappelle le massacre des femmes d’Abobo. « Vous êtes parties par la grande porte, celle de la vérité, de la liberté et de la démocratie », a-t-elle dit à ses sœurs martyres. Non sans les assurer que leur « combat ne sera pas vain car nous nous mobiliserons pour son aboutissement heureux. A l’attention des Fds locales, elle les a félicitées pour la diminution de la criminalité, mais déploré que « nous avons été assiégées par des Fds étrangères qui troublent la quiétude de la population ». Fatou Kéita Matta, présidente des Amazones, rélève que « cette célébration est un moment d’intense douleur et de tristesse parce que des mains assassines l’ont voulu et aussi parce que la faillite morale a gangrené la société.» Et Fatou d’ajouter : « des filles, des femmes à Abobo, des jeunes gens à Yamoussoukro sont tombés. Ils ont été massacrés alors qu’ils auraient dû être célébrés ce jour» pour leur ardeur dans la quête d’une vraie démocratie en Côte d’Ivoire. Notons la présence à la mairie des responsables locaux du Rhdp.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Ce sont surtout ‘’Les pleureuses’’ qui, plus que les discours, ont créé une vive émotion au sein des nombreuses femmes de la Cité de l’agouti. Rares sont, en effet, ceux qui n’ont pas laissé perler des larmes, en écoutant ces mères geindre en appelant leurs sœurs et fils disparus. Aussi, c’est avec les larmes aux yeux que Mme Diop, présidente des femmes de Toumodi, rappelle le massacre des femmes d’Abobo. « Vous êtes parties par la grande porte, celle de la vérité, de la liberté et de la démocratie », a-t-elle dit à ses sœurs martyres. Non sans les assurer que leur « combat ne sera pas vain car nous nous mobiliserons pour son aboutissement heureux. A l’attention des Fds locales, elle les a félicitées pour la diminution de la criminalité, mais déploré que « nous avons été assiégées par des Fds étrangères qui troublent la quiétude de la population ». Fatou Kéita Matta, présidente des Amazones, rélève que « cette célébration est un moment d’intense douleur et de tristesse parce que des mains assassines l’ont voulu et aussi parce que la faillite morale a gangrené la société.» Et Fatou d’ajouter : « des filles, des femmes à Abobo, des jeunes gens à Yamoussoukro sont tombés. Ils ont été massacrés alors qu’ils auraient dû être célébrés ce jour» pour leur ardeur dans la quête d’une vraie démocratie en Côte d’Ivoire. Notons la présence à la mairie des responsables locaux du Rhdp.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro