Trois hommes et une jeune femme ont été tués par balles hier dans le quartier de Treichville après des heurts ayant suivi une marche pacifique de femmes favorables à Alassane Ouattara.
Les quatre corps ont été disposés dans une salle de la clinique.
« Ils ont reçu des balles. Deux sont arrivés déjà morts, deux sont morts à la clinique après des blessures », a indiqué une source médicale sous couvert de l’anonymat.
« La jeune femme se trouvait devant la cour familiale, une balle l’a atteinte en pleine poitrine », a ajouté un parent de la victime. Aucun détail n’était immédiatement disponible concernant les circonstances de la mort des trois hommes.
Des blessés étaient soignés mardi en fin d’après-midi dans les couloirs et dans des chambres de la clinique.
« J’étais à la maison en train de manger », a raconté en grimaçant de douleur Eddy, un des blessés. « Je suis sorti pour aller chercher quelque chose à la boutique, j’ai reçu une balle à la cheville, je ne sais pas d’où venait la balle ni qui a tiré ».
Après la marche des femmes qui s’était achevée dans le calme à la mi-journée, des jeunes se sont affrontés aux policiers dans les rues, incendiant un car de la police, ont rapporté des témoins.
Dans ce quartier abritant la caserne de la Garde républicaine, les forces de l’ordre ont répliqué par des tirs nourris en l’air, provoquant la fuite de nombreux habitants paniqués, notamment vers le pont menant vers le quartier des affaires du Plateau.
Les forces de l’ordre sur place ont reçu le renfort de cars de la police, a-t-on constaté.
Les petits commerces de ce quartier populaire ont aussitôt fermé, et la circulation s’était interrompue. Une grosse fumée noire était visible dans la zone, dont on ignorait pour l’heure l’origine.
Une série de manifestations de femmes s’étaient tenues mardi, à Abidjan notamment, pour la Journée internationale de la femme, afin de dénoncer la mort de sept manifestantes pro-Ouattara tuées par balles le 3 mars dans le quartier d’Abobo.
« On était à l’église (pour une messe en leur mémoire, ndlr) quand on a entendu les tirs », a indiqué une des organisatrices de la marche, s’exprimant sous couvert de l’anonymat.
« On a fermé les portes de l’église, on ne savait pas ce qui se passait dehors. Quand les choses se sont calmées un peu, j’ai demandé aux femmes de rentrer chez elles », a-t-elle ajouté.
MAE
Les quatre corps ont été disposés dans une salle de la clinique.
« Ils ont reçu des balles. Deux sont arrivés déjà morts, deux sont morts à la clinique après des blessures », a indiqué une source médicale sous couvert de l’anonymat.
« La jeune femme se trouvait devant la cour familiale, une balle l’a atteinte en pleine poitrine », a ajouté un parent de la victime. Aucun détail n’était immédiatement disponible concernant les circonstances de la mort des trois hommes.
Des blessés étaient soignés mardi en fin d’après-midi dans les couloirs et dans des chambres de la clinique.
« J’étais à la maison en train de manger », a raconté en grimaçant de douleur Eddy, un des blessés. « Je suis sorti pour aller chercher quelque chose à la boutique, j’ai reçu une balle à la cheville, je ne sais pas d’où venait la balle ni qui a tiré ».
Après la marche des femmes qui s’était achevée dans le calme à la mi-journée, des jeunes se sont affrontés aux policiers dans les rues, incendiant un car de la police, ont rapporté des témoins.
Dans ce quartier abritant la caserne de la Garde républicaine, les forces de l’ordre ont répliqué par des tirs nourris en l’air, provoquant la fuite de nombreux habitants paniqués, notamment vers le pont menant vers le quartier des affaires du Plateau.
Les forces de l’ordre sur place ont reçu le renfort de cars de la police, a-t-on constaté.
Les petits commerces de ce quartier populaire ont aussitôt fermé, et la circulation s’était interrompue. Une grosse fumée noire était visible dans la zone, dont on ignorait pour l’heure l’origine.
Une série de manifestations de femmes s’étaient tenues mardi, à Abidjan notamment, pour la Journée internationale de la femme, afin de dénoncer la mort de sept manifestantes pro-Ouattara tuées par balles le 3 mars dans le quartier d’Abobo.
« On était à l’église (pour une messe en leur mémoire, ndlr) quand on a entendu les tirs », a indiqué une des organisatrices de la marche, s’exprimant sous couvert de l’anonymat.
« On a fermé les portes de l’église, on ne savait pas ce qui se passait dehors. Quand les choses se sont calmées un peu, j’ai demandé aux femmes de rentrer chez elles », a-t-elle ajouté.
MAE