Faits marquants : La vérité

Le sage du village nous l’avait dit. La vérité finit toujours par triompher du mensonge. Et en tout lieu et circonstance, elle est une, elle peut être dite et défendue. Celui qui la détient, va partout avec assurance. Le front haut. La poitrine bombée. Or, voilà que le défenseur de la dignité africaine refuse de se rendre dans la capitale politique du continent, là où la vérité doit être dite sur la question post-électorale de son pays, crise qu’il a imposée au bon peuple de Côte d’Ivoire par égocentrisme. Il sait bien qu’il n’a pas raison. La peur d’affronter le regard des autres le pousse une fois de plus, à rester au bord de la lagune Ebrié. Là-bas, à Addis, il y a un certain Blaise qui le connaît comme sa poche. Il y a également un certain Jacob qui est désormais bien informé sur la nature réelle de celui qu’il prenait pour un ange. Comme le chef de la refondation est toujours plus intelligent que les autres, son clan et lui ont commencé par entonner leur chanson préférée : la souveraineté de la Côte d’Ivoire n’est pas monnayable et que les décisions concernant son peuple et ses dirigeants ne peuvent être prises à l’étranger. Du bla-bla-bla, encore et toujours du bla-bla-bla. Des sornettes qui ne peuvent convaincre qu’une équipée de partisans fanatisés. Il y a longtemps que nous répétons la même chose : le candidat du FPI n’a pas gagné la présidentielle 2010. Celui du RHDP l’a étalé comme un vieux matelas. Nous affirmions alors que mille crimes de ses tueurs ne changeraient rien à la chose. Nous étions sûr, fort des enseignements du sage du village que la vérité finira par s’imposer à tous et à toute. Si la femme ivoirienne, l’être qui donne la vie, n’était pas convaincue de la victoire du candidat des Houphouétistes, elle ne se serait jamais offerte en sacrifice aux balles assassines des tueurs professionnels du Machiavel des lagunes. Si elle n’avait pas foi aux recettes du président choisi par le peuple, elle n’aurait pas bravé les chars et autres engins de la mort du socialiste à l’ivoirienne. Honte à tous ceux qui pensaient pouvoir aliéner la volonté du bon peuple de Côte d’Ivoire ! Honte à tous ceux qui ont tenté d’obstruer la voie qui mène à la démocratie ! Honte à vous, opposants d’hier qui n’avez pas su traduire en actes, tout ce que vous avez promis au bon peuple de Côte d’Ivoire ! Au pied du mur, vous n’avez pas démontré que vous étiez de bons maçons et en plus, vous n’avez pas la sagesse de reconnaître votre incompétence, vos lacunes. Orgueil, quand tu nous tiens !