Le collectif des femmes ivoiriennes de France a appris avec douleur, tristesse et consternation la répression sanglante le jeudi 03 mars dernier de la marche pacifique organisée par des femmes de la commune d’Abobo pour demander la cessation des enlèvements et assassinats en Côte d'ivoire de leurs époux, frères et fils.
Le collectif des femmes ivoiriennes de France note que par son refus de reconnaître le verdict des urnes qui désigne Alassane OUATTARA vainqueur des Élections présidentielles ivoiriennes, l’ancien Chef de l'État, Monsieur GBAGBO Laurent, a entrainé le peuple de Côte d'Ivoire dans une crise postélectorale marquée par de nombreuses violations des droits de l’homme, des atteintes à la vie des militants proches du Président élu Alassane OUATTARA et progressivement des populations étrangères en Côte d’Ivoire.
Le collectif note:
l Une attitude irresponsable du Président sortant Laurent GBAGBO qui s’obstine à confisquer le pouvoir d'État depuis sa défaite au second tour des élections historiques du 28 octobre 2010.
l Les nombreux enlèvements et disparitions nocturnes des militants proches du Président élu Alassane OUATTARA avant et après chaque mot d’ordre de manifestation pacifique.
l La révélation de nombreux cas de viols et autres atrocités commises sur des femmes voire des mineures ainsi que d’autres populations vulnérables.
l L’assassinat de plus de 600 personnes par les miliciens, mercenaires et autres militaires tous à la solde du Président déchu Laurent GBAGBO.
l La découverte de nombreux charniers à Abidjan.
l Un exode massif des populations de la commune d’Abobo vers d’autres communes environnantes pour échapper aux représailles des miliciens, mercenaires et autres militaires favorables au Président déchu GBAGBO Laurent.
l Une radicalisation de l’attitude des « jeunes patriotes » menée par Charles Blé GOUDE, prétendument ministre de la jeunesse de l’ex-président GBAGBO Laurent et une volonté manifeste de cette frange de la population de faire basculer la Côte d’ivoire dans le chaos.
l Enfin Et surtout, l’assassinat monstrueux de sept vaillantes femmes lors de la marche pacifique organisée par les femmes pour réclamer le départ du Président déchu Laurent GBAGBO et la cessation des tueries.
Face à toutes ces dérives totalitaires du régime de Laurent Gbagbo, le collectif des femmes ivoiriennes de France appelle :
l La France à dénoncer fermement les atrocités commises en Côte d’Ivoire par l’ex chef d’Etat Laurent GBAGBO comme elle est intervenue récemment par la voix de son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé pour dénoncer les atrocités commises par le président KADDAFI en LYBIE.
l La France, ainsi que la communauté internationale à saisir par le biais du conseil de sécurité de l’ONU la cour pénale internationale afin de faire la lumière sur ces atteintes à la vie humaine notamment l'assassinat de ces sept femmes et d’en punir les auteurs.
l Les pays membres du conseil de sécurité de l’ONU dont la France, à donner suite à la requête du président Nigérien pour une intervention militaire de l’Ecomog en Côte d’Ivoire afin de mettre un terme définitif à la folie meurtrière et l’attitude résolument sanguinaire de l’ex président démis par les urnes Laurent GBAGBO.
Cette motion s’inscrit dans le prolongement des actions menées par l’ensemble des organisations politiques ivoiriennes aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger pour alerter l’opinion internationale sur le risque imminent d’une guerre civile et d’un massacre de la population ivoirienne par Laurent GBAGBO.
Et la France, pays par excellence des droits de l’Homme et des libertés individuelles et tant que membre du conseil de sécurité de l’ONU ne saurait passer sous silence ces crimes contre l'humanité faute de quoi elle serait complice par sa passivité.
PARIS, Le 09 mars 2011
Le Collectif des Femmes
Ivoiriennes de France
Le collectif des femmes ivoiriennes de France note que par son refus de reconnaître le verdict des urnes qui désigne Alassane OUATTARA vainqueur des Élections présidentielles ivoiriennes, l’ancien Chef de l'État, Monsieur GBAGBO Laurent, a entrainé le peuple de Côte d'Ivoire dans une crise postélectorale marquée par de nombreuses violations des droits de l’homme, des atteintes à la vie des militants proches du Président élu Alassane OUATTARA et progressivement des populations étrangères en Côte d’Ivoire.
Le collectif note:
l Une attitude irresponsable du Président sortant Laurent GBAGBO qui s’obstine à confisquer le pouvoir d'État depuis sa défaite au second tour des élections historiques du 28 octobre 2010.
l Les nombreux enlèvements et disparitions nocturnes des militants proches du Président élu Alassane OUATTARA avant et après chaque mot d’ordre de manifestation pacifique.
l La révélation de nombreux cas de viols et autres atrocités commises sur des femmes voire des mineures ainsi que d’autres populations vulnérables.
l L’assassinat de plus de 600 personnes par les miliciens, mercenaires et autres militaires tous à la solde du Président déchu Laurent GBAGBO.
l La découverte de nombreux charniers à Abidjan.
l Un exode massif des populations de la commune d’Abobo vers d’autres communes environnantes pour échapper aux représailles des miliciens, mercenaires et autres militaires favorables au Président déchu GBAGBO Laurent.
l Une radicalisation de l’attitude des « jeunes patriotes » menée par Charles Blé GOUDE, prétendument ministre de la jeunesse de l’ex-président GBAGBO Laurent et une volonté manifeste de cette frange de la population de faire basculer la Côte d’ivoire dans le chaos.
l Enfin Et surtout, l’assassinat monstrueux de sept vaillantes femmes lors de la marche pacifique organisée par les femmes pour réclamer le départ du Président déchu Laurent GBAGBO et la cessation des tueries.
Face à toutes ces dérives totalitaires du régime de Laurent Gbagbo, le collectif des femmes ivoiriennes de France appelle :
l La France à dénoncer fermement les atrocités commises en Côte d’Ivoire par l’ex chef d’Etat Laurent GBAGBO comme elle est intervenue récemment par la voix de son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé pour dénoncer les atrocités commises par le président KADDAFI en LYBIE.
l La France, ainsi que la communauté internationale à saisir par le biais du conseil de sécurité de l’ONU la cour pénale internationale afin de faire la lumière sur ces atteintes à la vie humaine notamment l'assassinat de ces sept femmes et d’en punir les auteurs.
l Les pays membres du conseil de sécurité de l’ONU dont la France, à donner suite à la requête du président Nigérien pour une intervention militaire de l’Ecomog en Côte d’Ivoire afin de mettre un terme définitif à la folie meurtrière et l’attitude résolument sanguinaire de l’ex président démis par les urnes Laurent GBAGBO.
Cette motion s’inscrit dans le prolongement des actions menées par l’ensemble des organisations politiques ivoiriennes aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger pour alerter l’opinion internationale sur le risque imminent d’une guerre civile et d’un massacre de la population ivoirienne par Laurent GBAGBO.
Et la France, pays par excellence des droits de l’Homme et des libertés individuelles et tant que membre du conseil de sécurité de l’ONU ne saurait passer sous silence ces crimes contre l'humanité faute de quoi elle serait complice par sa passivité.
PARIS, Le 09 mars 2011
Le Collectif des Femmes
Ivoiriennes de France