Ils sont de sacrés veinards ! Eux ? Ce sont Kéita Sidiki, Coulibaly Alama et Soro Adama, tous des sergents de police. Dans la nuit du jeudi au vendredi dernier, ils ont failli être abattus froidement par des soldats pro-Gbagbo. Leur seul tort : avoir fait le déménagement des ministres Amadou Gon Coulibaly et Amadou Koné.
« Face au pillage par les Jeunes patriotes des résidences des personnalités du RHDP, les ministres Gon Coulibaly et Amadou Koné ont demandé à ces sous-officiers, qui étaient commis à leur sécurité de mettre à l’abri leurs biens personnels », explique notre source. Après avoir donc fait le déménagement du ministre Amadou Gon Coulibaly, ils se sont rendus à la Riviera 3, « quartier Beverly Hills » où se trouve la demeure d’Amadou Koné, ex-ministre de l’Intégration. « Quand ils sont arrivés, ils ont décliné leur identité au barrage qui avait été érigé par des jeunes, puis sont allés chercher les affaires du ministre Koné », poursuit notre informateur. Les trois policiers effectuent un premier « voyage ». Quand ils reviennent pour un second « voyage ». Ils sont une fois de plus interpellés, toujours à ce barrage. Puis, les choses se gâtent. Ils sont pris à partie, bien qu’ils aient présenté les documents prouvant qu’ils sont bel et bien des policiers, par des jeunes en furie, qui font aussitôt appel aux soldats pro-Gbagbo, qui font le siège de l’hôtel du Golf. Certains d’entre eux, avec à leur tête, un capitaine de la gendarmerie déboule sur les lieux. Les trois infortunés sont molestés et dépossédés de leurs biens, dont leurs armes de dotation. Pire, le haut gradé leur intime l’ordre de se coucher sur le macadam et demande à ses éléments de les abattre, sous le prétexte fallacieux que les trois-officiers seraient des Burkinabè. Ce qu’ils apprêtaient à faire lorsqu’une jeune femme « flic », qui passait par là, intervient promptement en criant : « Ne les tuez pas, ce sont des policiers, ce sont mes chefs ». S’ils ont ainsi la vie sauve, Kéita Sidiki, Coulibaly Alama et Soro Adama ne sont pour autant pas au bout de leurs peines. Ils sont conduits manu militari au Commandement supérieur de la gendarmerie au Plateau, avant d’être mis aux arrêts, vendredi matin, à la Préfecture de police d’Abidjan. Au motif qu’ils auraient perdu leurs armes de dotation. On le voit, les Refondateurs n’ont vraiment aucun respect pour la vie humaine.
Y.Sangaré
« Face au pillage par les Jeunes patriotes des résidences des personnalités du RHDP, les ministres Gon Coulibaly et Amadou Koné ont demandé à ces sous-officiers, qui étaient commis à leur sécurité de mettre à l’abri leurs biens personnels », explique notre source. Après avoir donc fait le déménagement du ministre Amadou Gon Coulibaly, ils se sont rendus à la Riviera 3, « quartier Beverly Hills » où se trouve la demeure d’Amadou Koné, ex-ministre de l’Intégration. « Quand ils sont arrivés, ils ont décliné leur identité au barrage qui avait été érigé par des jeunes, puis sont allés chercher les affaires du ministre Koné », poursuit notre informateur. Les trois policiers effectuent un premier « voyage ». Quand ils reviennent pour un second « voyage ». Ils sont une fois de plus interpellés, toujours à ce barrage. Puis, les choses se gâtent. Ils sont pris à partie, bien qu’ils aient présenté les documents prouvant qu’ils sont bel et bien des policiers, par des jeunes en furie, qui font aussitôt appel aux soldats pro-Gbagbo, qui font le siège de l’hôtel du Golf. Certains d’entre eux, avec à leur tête, un capitaine de la gendarmerie déboule sur les lieux. Les trois infortunés sont molestés et dépossédés de leurs biens, dont leurs armes de dotation. Pire, le haut gradé leur intime l’ordre de se coucher sur le macadam et demande à ses éléments de les abattre, sous le prétexte fallacieux que les trois-officiers seraient des Burkinabè. Ce qu’ils apprêtaient à faire lorsqu’une jeune femme « flic », qui passait par là, intervient promptement en criant : « Ne les tuez pas, ce sont des policiers, ce sont mes chefs ». S’ils ont ainsi la vie sauve, Kéita Sidiki, Coulibaly Alama et Soro Adama ne sont pour autant pas au bout de leurs peines. Ils sont conduits manu militari au Commandement supérieur de la gendarmerie au Plateau, avant d’être mis aux arrêts, vendredi matin, à la Préfecture de police d’Abidjan. Au motif qu’ils auraient perdu leurs armes de dotation. On le voit, les Refondateurs n’ont vraiment aucun respect pour la vie humaine.
Y.Sangaré
