Au cours d'une récente rencontre avec la Fondation Héritage, l'ambassadeur de Côte d'Ivoire aux États-Unis Sem Daouda Diabaté a indiqué à ses interlocuteurs que ce dont ont grandement besoin les ivoiriens, aujourd'hui, ce n'est pas d'idéologie mais de projet concret de développement. Et le Président Ouattara en a pour sortir le pays de la déchéance économique dans laquelle les Refondateurs l'ont plongé
.
Le 8 Mars 2011, l’Ambassadeur de la Côte d'Ivoire aux États-Unis, SEM Daouda Diabaté, lors d'une table ronde organisée par la Fondation Héritage, a eu l’occasion de parler de la situation actuelle en Côte d'Ivoire. Le Déjeuner-débat comptait une trentaine de personnes incluant des parlementaires et représentants d’ONG, des représentants de la société civile ainsi que du secteur privé.
Après avoir donné un bref aperçu de la crise et informé l’audience sur les événements récents, l'ambassadeur s'est prêté aux questions sans restriction aucune.
Répondant à une question sur la rhétorique xénophobe de M. Gbagbo, Son Excellence Diabaté a souligné le contraste entre le panafricanisme prôné par M. Gbagbo, comme philosophie, et son oppression violente des étrangers et des immigrants de deuxième génération dans la pratique.
L’Ambassadeur a également fait savoir que ce dont les Ivoiriens ont désespérément besoin, n'est pas la philosophie ou l'idéologie, mais la politique - et le président Ouattara est prêt à offrir un programme de développement qui fait cruellement défaut.
Le public a également été très intéressé par la dimension économique de la crise et son impact sur les futurs chantiers de développement du pays, que l'ambassadeur qualifie d’aspect clé de la crise, et dont le président Ouattara a le secret.
S.E Diabaté a également remercié le représentant de l'International Crisis Group pour son récent rapport et les recommandations qu’il a lu séance tenante.
L'ambassadeur a parallèlement abordé la question sur le rôle et le niveau d’intervention des Etats-Unis, étant donné que l'administration Obama a souhaité aux institutions africaines de prendre l'initiative de la résolution de la crise.
L’Ambassadeur Diabaté est par ailleurs convaincu, que même s’il revient aux acteurs politiques Africains de prendre leur destin en main, le gouvernement Américains, les think tanks, les institutions académiques et les hommes d'affaires devraient s’investir d’avantage.
Aussi, l’Ambassadeur est-il convaincu que le gouvernement et les hommes d'affaires seront à mesure d'utiliser leur position de leadership pour encourager les pays récalcitrants à rejoindre le monde pour soutenir le président Ouattara.
Sery Pouamon a Washington DC
(SOURCE http://blog.heritage.org)
.
Le 8 Mars 2011, l’Ambassadeur de la Côte d'Ivoire aux États-Unis, SEM Daouda Diabaté, lors d'une table ronde organisée par la Fondation Héritage, a eu l’occasion de parler de la situation actuelle en Côte d'Ivoire. Le Déjeuner-débat comptait une trentaine de personnes incluant des parlementaires et représentants d’ONG, des représentants de la société civile ainsi que du secteur privé.
Après avoir donné un bref aperçu de la crise et informé l’audience sur les événements récents, l'ambassadeur s'est prêté aux questions sans restriction aucune.
Répondant à une question sur la rhétorique xénophobe de M. Gbagbo, Son Excellence Diabaté a souligné le contraste entre le panafricanisme prôné par M. Gbagbo, comme philosophie, et son oppression violente des étrangers et des immigrants de deuxième génération dans la pratique.
L’Ambassadeur a également fait savoir que ce dont les Ivoiriens ont désespérément besoin, n'est pas la philosophie ou l'idéologie, mais la politique - et le président Ouattara est prêt à offrir un programme de développement qui fait cruellement défaut.
Le public a également été très intéressé par la dimension économique de la crise et son impact sur les futurs chantiers de développement du pays, que l'ambassadeur qualifie d’aspect clé de la crise, et dont le président Ouattara a le secret.
S.E Diabaté a également remercié le représentant de l'International Crisis Group pour son récent rapport et les recommandations qu’il a lu séance tenante.
L'ambassadeur a parallèlement abordé la question sur le rôle et le niveau d’intervention des Etats-Unis, étant donné que l'administration Obama a souhaité aux institutions africaines de prendre l'initiative de la résolution de la crise.
L’Ambassadeur Diabaté est par ailleurs convaincu, que même s’il revient aux acteurs politiques Africains de prendre leur destin en main, le gouvernement Américains, les think tanks, les institutions académiques et les hommes d'affaires devraient s’investir d’avantage.
Aussi, l’Ambassadeur est-il convaincu que le gouvernement et les hommes d'affaires seront à mesure d'utiliser leur position de leadership pour encourager les pays récalcitrants à rejoindre le monde pour soutenir le président Ouattara.
Sery Pouamon a Washington DC
(SOURCE http://blog.heritage.org)