L’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, embarque dans sa chute les cadres du Fpi par les pillages des domiciles des pro-Ouattara à Abidjan.
C’est la guerre contre les domiciles des cadres du Rhdp à Abidjan. Les jeunes patriotes, bras séculiers de l’ancien pouvoir ivoirien, pillent et mettent le feu aux résidences des responsables du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, retranchés avec le président de la République, Alassane Ouattara, au Golf hôtel. Chaque jour, les miliciens et les jeunes vandales investissent les demeures, emportent tout ce qui leur tombent sous la main, violentent les familles avant de laisser les murs à la merci des flammes criminelles. C’est à cœur joie que les jeunes désœuvrés et nécessiteux se servent des biens matériels conquis au prix de mille et un effort par leurs victimes dont le nombre ne cesse de s’accroître. Cependant, les inspirateurs de ces pillages pensent-ils au retour du bâton? Que sera le sort des cadres Fpi qui poussent les jeunes à détruire les biens d’autrui quand le président sortant, Laurent Gbagbo, quittera le palais présidentiel qu’il squatte depuis sa défaite électorale du 28 novembre? A l’analyse de ces interrogations, il est évident que les commanditaires identifiés de ces pillages et incendies s’exposent à des scènes de représailles au départ du machiavel des lagunes. Eux qui ont construit, en dix ans de gestion de l’Etat ivoirien, des résidences des plus somptueuses remplies des biens amassés. N’est-ce pas pour cette raison que l’ex-secrétaire général de la Fesci, Serge Koffi, cité parmi les meneurs des actes de pillage a-t-il crié son innocence. «On veut me livrer à la verdict populaire», a-t-il accusé. Il est, en effet, conscient du retour de l’ascenseur et s’inquiète déjà. Ce retour sera sans doute fatal aux responsables du Fpi qui se sont vachement enrichis. La chute de l’ancien régime promet d’énormes dégâts matériels comme c’est le cas en ce moment.
Lacina Ouattara
C’est la guerre contre les domiciles des cadres du Rhdp à Abidjan. Les jeunes patriotes, bras séculiers de l’ancien pouvoir ivoirien, pillent et mettent le feu aux résidences des responsables du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, retranchés avec le président de la République, Alassane Ouattara, au Golf hôtel. Chaque jour, les miliciens et les jeunes vandales investissent les demeures, emportent tout ce qui leur tombent sous la main, violentent les familles avant de laisser les murs à la merci des flammes criminelles. C’est à cœur joie que les jeunes désœuvrés et nécessiteux se servent des biens matériels conquis au prix de mille et un effort par leurs victimes dont le nombre ne cesse de s’accroître. Cependant, les inspirateurs de ces pillages pensent-ils au retour du bâton? Que sera le sort des cadres Fpi qui poussent les jeunes à détruire les biens d’autrui quand le président sortant, Laurent Gbagbo, quittera le palais présidentiel qu’il squatte depuis sa défaite électorale du 28 novembre? A l’analyse de ces interrogations, il est évident que les commanditaires identifiés de ces pillages et incendies s’exposent à des scènes de représailles au départ du machiavel des lagunes. Eux qui ont construit, en dix ans de gestion de l’Etat ivoirien, des résidences des plus somptueuses remplies des biens amassés. N’est-ce pas pour cette raison que l’ex-secrétaire général de la Fesci, Serge Koffi, cité parmi les meneurs des actes de pillage a-t-il crié son innocence. «On veut me livrer à la verdict populaire», a-t-il accusé. Il est, en effet, conscient du retour de l’ascenseur et s’inquiète déjà. Ce retour sera sans doute fatal aux responsables du Fpi qui se sont vachement enrichis. La chute de l’ancien régime promet d’énormes dégâts matériels comme c’est le cas en ce moment.
Lacina Ouattara