Après la BCEAO, la SGBCI et la BICICI, la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE) pourrait être la prochaine structure nationalisée.
Selon des sources bien informées, la nationalisation qui devrait intervenir dans les tous prochains jours est un vieux projet du ministre des Mines et de l’Energie M. Augustin Komoé, soutenu par ses homologues de l’Economie et des Finances et du budget. Le dernier conseil des Ministres du gouvernement Gbagbo du jeudi 03 mars 2011, avait donné le ton : « Concernant l’énergie électrique, la mise en œuvre du programme de construction de nouvelles centrales thermiques a été suspendue à cause des sanctions à nous imposées par l’Union Européenne et l’UEMOA. Ainsi, par souci d’économie, le gouvernement de Côte-d’Ivoire a décidé de réduire momentanément la consommation ». Les différentes réquisitions de janvier, puis de février 2011, suivies à chaque fois de coupures d’électricité dans les zones CNO, dans le sud du Burkina Faso et dans certaines localités maliennes, semblent conforter cette thèse. En réalité, les raisons invoquées par le gouvernement Gbagbo pour expliquer une éventuelle réduction de la consommation sont loin d’être fondées. D’une part, les retards d’investissements dans le secteur électrique, qui datent d’une décennie ne sauraient être liés aux récentes sanctions de la communauté internationale, sanctions consécutives à la crise post-électorale. D’autre part, les coupures intentionnelles dans les zones CNO et au Burkina Faso, loin de faire partie d’un plan de réduction de la consommation électrique, s’expliquent plutôt par des raisons d’ordre politique.
En effet, l’électricité semble être devenue une arme de guerre aux mains du clan Gbagbo dont l’objectif est de neutraliser la CIE, qui en dépit de toutes les crises successives, a toujours fourni l’électricité à toute la population ivoirienne, sans distinction de race, de religion, d’ethnie et de parti politique.
La même épée de Damoclès plane sur la SODECI (Société de Distribution d’Eau de Côte-d’Ivoire), Côte-d’Ivoire Télécom et Orange Côte-d’Ivoire, selon des sources fiables.
K.L.
Selon des sources bien informées, la nationalisation qui devrait intervenir dans les tous prochains jours est un vieux projet du ministre des Mines et de l’Energie M. Augustin Komoé, soutenu par ses homologues de l’Economie et des Finances et du budget. Le dernier conseil des Ministres du gouvernement Gbagbo du jeudi 03 mars 2011, avait donné le ton : « Concernant l’énergie électrique, la mise en œuvre du programme de construction de nouvelles centrales thermiques a été suspendue à cause des sanctions à nous imposées par l’Union Européenne et l’UEMOA. Ainsi, par souci d’économie, le gouvernement de Côte-d’Ivoire a décidé de réduire momentanément la consommation ». Les différentes réquisitions de janvier, puis de février 2011, suivies à chaque fois de coupures d’électricité dans les zones CNO, dans le sud du Burkina Faso et dans certaines localités maliennes, semblent conforter cette thèse. En réalité, les raisons invoquées par le gouvernement Gbagbo pour expliquer une éventuelle réduction de la consommation sont loin d’être fondées. D’une part, les retards d’investissements dans le secteur électrique, qui datent d’une décennie ne sauraient être liés aux récentes sanctions de la communauté internationale, sanctions consécutives à la crise post-électorale. D’autre part, les coupures intentionnelles dans les zones CNO et au Burkina Faso, loin de faire partie d’un plan de réduction de la consommation électrique, s’expliquent plutôt par des raisons d’ordre politique.
En effet, l’électricité semble être devenue une arme de guerre aux mains du clan Gbagbo dont l’objectif est de neutraliser la CIE, qui en dépit de toutes les crises successives, a toujours fourni l’électricité à toute la population ivoirienne, sans distinction de race, de religion, d’ethnie et de parti politique.
La même épée de Damoclès plane sur la SODECI (Société de Distribution d’Eau de Côte-d’Ivoire), Côte-d’Ivoire Télécom et Orange Côte-d’Ivoire, selon des sources fiables.
K.L.