A l’appel de Charles Blé Goudé, les ‘’jeunes patriotes’’ de Laurent Gbagbo s’attaquent depuis des jours à l’Onuci, l’opération de paix des Nations Unies. Certains n’hésitent même pas à tirer sur les Casques bleus avec des armes à feu. Il est vrai que leurs mentors leur ont demandé de s’opposer à la mission de l’Onuci « par tous les moyens ». Certes, la passivité coupable des Forces de défense et de sécurité peut donner à ces jeunes et autres miliciens le sentiment qu’ils sont intouchables. Mais, la réalité est que l’impunité prendra bientôt fin en Côte d’Ivoire, comme cela a été le cas au Rwanda, au Congo Démocratique, au Soudan.
Une information venue de La Haye, siège de la CPI (Cour pénale internationale) devrait faire réfléchir ceux qui en doutent encore.
Lundi 7 mars 2011, la Chambre préliminaire 1 de la CPI a décidé, à l’unanimité, de confirmer les charges de crimes de guerre portées par le Procureur de la CPI à l’encontre d’Abdallah Banda Abakaer Nourain (Abdallah Banda) et de Saleh Mohammed Jerbo Jamus (Saleh Jerbo) et les a renvoyés en jugement.
La CPI considère ainsi qu’il y a des motifs substantiels de croire qu’Abdallah Banda et Saleh Jerbo sont pénalement responsables, en tant que coauteurs, au sens de l’article 253a du Statut de Rome, de trois crimes de guerre suivants :
-Commission ou tentative de commission d’atteinte à la vie ;
-Fait de diriger intentionnellement des attaques contre le personnel, les installations, le matériel, les unités ou les véhicules employés dans le cadre d’une mission de maintien de la paix ; et Pillage.
Ces crimes auraient été commis au cours d’une attaque dirigée par Abdallah Banda, Saleh Jerbo et autres commandants à l’encontre de la base de la Mission de l’Union africaine au Soudan stationnée à Haskanita, le 29 septembre 2007.
Ces trois Soudanais seront donc jugés pour avoir attaqué la mission de paix de l’UA. A l’évidence, c’est le même sort qui sera réservé à tous ceux qui ont appelé à attaquer l’Onuci ou ont traduit cet appel dans les faits.
Kouakou Liza
Une information venue de La Haye, siège de la CPI (Cour pénale internationale) devrait faire réfléchir ceux qui en doutent encore.
Lundi 7 mars 2011, la Chambre préliminaire 1 de la CPI a décidé, à l’unanimité, de confirmer les charges de crimes de guerre portées par le Procureur de la CPI à l’encontre d’Abdallah Banda Abakaer Nourain (Abdallah Banda) et de Saleh Mohammed Jerbo Jamus (Saleh Jerbo) et les a renvoyés en jugement.
La CPI considère ainsi qu’il y a des motifs substantiels de croire qu’Abdallah Banda et Saleh Jerbo sont pénalement responsables, en tant que coauteurs, au sens de l’article 253a du Statut de Rome, de trois crimes de guerre suivants :
-Commission ou tentative de commission d’atteinte à la vie ;
-Fait de diriger intentionnellement des attaques contre le personnel, les installations, le matériel, les unités ou les véhicules employés dans le cadre d’une mission de maintien de la paix ; et Pillage.
Ces crimes auraient été commis au cours d’une attaque dirigée par Abdallah Banda, Saleh Jerbo et autres commandants à l’encontre de la base de la Mission de l’Union africaine au Soudan stationnée à Haskanita, le 29 septembre 2007.
Ces trois Soudanais seront donc jugés pour avoir attaqué la mission de paix de l’UA. A l’évidence, c’est le même sort qui sera réservé à tous ceux qui ont appelé à attaquer l’Onuci ou ont traduit cet appel dans les faits.
Kouakou Liza