Après l’arrêté interministériel du 9 mars 2011 par le camp Gbagbo d’interdire le survol et l’atterrissage des appareils des forces onusiennes et la force Licorne en Côte d’Ivoire, à l’orée d’un important sommet conjoint du conseil de sécurité et de paix de l’Union Africaine avec les cinq chefs d’Etat commis à la résolution de la crise postélectorale ivoirienne à Addis-Abeba, Ahoua Don Mello, porte parole du gouvernement Aké N’Gbo, donne les raisons d’une telle décision.
On le savait, le malaise entre le gouvernement de Laurent Gbagbo et les forces étrangères en Côte d’Ivoire était grand. Mais plus qu’un arrêté, la décision d’interdire le survol et l’atterrissage des appareils de l’onuci et la Licorne sur l’ensemble du territoire ivoirien, apparaît comme un énième bras de fer auquel le camp Gbagbo entend faire front. En témoigne les propos du porte-parole du gouvernement Aké N’Gbo, Ahoua Don Mello. « Il y a une liaison objective entre les mouvements de l’Onuci dans notre espace aérien et les points d’attaques des rebelles contre la population ou contre l’armée ivoirienne», a-t-il fait remarquer. Et d’accuser : l’Onuci aujourd’hui est devenue l’instrument de transport des troupes rebelles qui les dispersent à l’intérieur d’Abidjan et aussi à l’intérieur du pays». Se prononçant sur le fait de n’avoir pas pris cette décision plusieurs semaines avant, le ministre de l’équipement et de l’assainissement du gouvernement Aké N’Gbo s’en est remis à la raison de ceux-ci. « …on pensait que la raison allait les habiter. Mais plus le temps passe, plus nous constatons que ce mouvement de transport de troupes rebelles devient de plus en plus inquiétant», a-t-il précisé. Tout en rejetant du revers de la main tout rapport entre cette décision et le départ d’Alassane Ouattara, Ahoua Don Mello a rassuré que le gouvernement dont il est le porte parole n’a aucunement le désir d’interdire à un autre ivoirien de rentrer au bercail. «Non ! Cette décision est analysée au conseil depuis longtemps. Ça vient d’être adopté, c’est tout (…) Non ! Pas du tout. La Côte d’Ivoire c’est son pays», a-t-il achevé, parlant du président Alassane Ouattara.
A.Dedi (Source Rfi)
On le savait, le malaise entre le gouvernement de Laurent Gbagbo et les forces étrangères en Côte d’Ivoire était grand. Mais plus qu’un arrêté, la décision d’interdire le survol et l’atterrissage des appareils de l’onuci et la Licorne sur l’ensemble du territoire ivoirien, apparaît comme un énième bras de fer auquel le camp Gbagbo entend faire front. En témoigne les propos du porte-parole du gouvernement Aké N’Gbo, Ahoua Don Mello. « Il y a une liaison objective entre les mouvements de l’Onuci dans notre espace aérien et les points d’attaques des rebelles contre la population ou contre l’armée ivoirienne», a-t-il fait remarquer. Et d’accuser : l’Onuci aujourd’hui est devenue l’instrument de transport des troupes rebelles qui les dispersent à l’intérieur d’Abidjan et aussi à l’intérieur du pays». Se prononçant sur le fait de n’avoir pas pris cette décision plusieurs semaines avant, le ministre de l’équipement et de l’assainissement du gouvernement Aké N’Gbo s’en est remis à la raison de ceux-ci. « …on pensait que la raison allait les habiter. Mais plus le temps passe, plus nous constatons que ce mouvement de transport de troupes rebelles devient de plus en plus inquiétant», a-t-il précisé. Tout en rejetant du revers de la main tout rapport entre cette décision et le départ d’Alassane Ouattara, Ahoua Don Mello a rassuré que le gouvernement dont il est le porte parole n’a aucunement le désir d’interdire à un autre ivoirien de rentrer au bercail. «Non ! Cette décision est analysée au conseil depuis longtemps. Ça vient d’être adopté, c’est tout (…) Non ! Pas du tout. La Côte d’Ivoire c’est son pays», a-t-il achevé, parlant du président Alassane Ouattara.
A.Dedi (Source Rfi)