ABIDJAN - La fin de la crise post-électorale en Côte d`Ivoire "arrivera plus tôt qu`on ne le prévoit", a assuré vendredi le chef de la mission de l`ONU dans le pays (Onuci), Choi Young-jin, se demandant si le
président sortant Laurent Gbagbo n`avait pas "perdu le contrôle de ses forces".
"La crise post-électorale ne montre pas de signe d`apaisement, c`est les
ténèbres d`avant l`aube. Je n`ai jamais douté que la volonté du peuple prévaudrait à la fin et la fin arrivera plus tôt qu`on ne le prévoit", a-t-il
indiqué sans plus de précision lors d`un point de presse à Abidjan.
"Pourtant, pour le moment, les souffrances du peuple ivoirien continuent
avec l`accroissement du nombre de victimes", a-t-il ajouté, précisant que près
de 400 personnes avaient été tuées depuis le début de la crise née de la
présidentielle du 28 novembre.
"L`histoire nous enseigne que la modération est l`essence du pouvoir. Face
aux multiples actes dénués de modération de la part du camp du président
Gbagbo, l`on est fondé à se demander s`il n`a pas perdu le contrôle de ses
forces", a assuré le responsable de l`ONU.
M. Choi a également de nouveau souligné que l`Onuci (10.000 hommes environ)
"continuera résolument de faire son travail" malgré les "mesures
d`intimidation, de harcèlement et d`hostilité".
Les relations se sont encore dégradées cette semaine entre le camp Gbagbo
et l`Onuci, appuyée par la force française Licorne, après une interdiction de
vol au-dessus du territoire ivoirien, décrétée par le camp Gbgabo mais rejetée
par l`ONU et Paris.
Cette interdiction vise, selon les analystes, à rendre plus difficile le
retour à Abidjan en fin de semaine du président reconnu par la communauté
internationale Alassane Ouattara.
L`Onuci assure traditionnellement le transport, grâce à ses hélicoptères,
des personnalités du camp Ouattara qui quittent et reviennent au Golf Hôtel,
où M. Ouattara et son équipe vivent retranchés depuis mi-décembre.
président sortant Laurent Gbagbo n`avait pas "perdu le contrôle de ses forces".
"La crise post-électorale ne montre pas de signe d`apaisement, c`est les
ténèbres d`avant l`aube. Je n`ai jamais douté que la volonté du peuple prévaudrait à la fin et la fin arrivera plus tôt qu`on ne le prévoit", a-t-il
indiqué sans plus de précision lors d`un point de presse à Abidjan.
"Pourtant, pour le moment, les souffrances du peuple ivoirien continuent
avec l`accroissement du nombre de victimes", a-t-il ajouté, précisant que près
de 400 personnes avaient été tuées depuis le début de la crise née de la
présidentielle du 28 novembre.
"L`histoire nous enseigne que la modération est l`essence du pouvoir. Face
aux multiples actes dénués de modération de la part du camp du président
Gbagbo, l`on est fondé à se demander s`il n`a pas perdu le contrôle de ses
forces", a assuré le responsable de l`ONU.
M. Choi a également de nouveau souligné que l`Onuci (10.000 hommes environ)
"continuera résolument de faire son travail" malgré les "mesures
d`intimidation, de harcèlement et d`hostilité".
Les relations se sont encore dégradées cette semaine entre le camp Gbagbo
et l`Onuci, appuyée par la force française Licorne, après une interdiction de
vol au-dessus du territoire ivoirien, décrétée par le camp Gbgabo mais rejetée
par l`ONU et Paris.
Cette interdiction vise, selon les analystes, à rendre plus difficile le
retour à Abidjan en fin de semaine du président reconnu par la communauté
internationale Alassane Ouattara.
L`Onuci assure traditionnellement le transport, grâce à ses hélicoptères,
des personnalités du camp Ouattara qui quittent et reviennent au Golf Hôtel,
où M. Ouattara et son équipe vivent retranchés depuis mi-décembre.