Aucun journal n`a été distribué vendredi en Côte d`Ivoire à la suite d`une intervention de militaires fidèles au président sortant Laurent Gbagbo, a-t-on appris auprès de la société Edipresse, distributeur des journaux dans le pays.
"Des hommes en armes ont empêché la sortie des journaux de l`opposition au
lendemain de la décision de l`Union africaine" reconnaissant la victoire au
scrutin du 28 novembre d`Alassane Ouattara, rival de M. Gbagbo, a expliqué un
agent d`Edipresse, sous couvert de l`anonymat.
"Les grossistes ont ensuite refusé de distribuer les autres journaux
(notamment ceux favorables au président sortant Laurent Gbagbo) pour des
raisons de sécurité", craignant des réactions violentes des partisans de M.
Ouattara, a ajouté cet agent.
Reporters sans frontières (RSF) a confirmé dans un communiqué qu`il s`agit
d`"éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS)" loyales à M. Gbagbo,
qui "ont fait irruption à Edipresse".
RSF "juge gravissime la situation des journalistes et des médias" en Côte
d`Ivoire alors que "tout indique que le pays est en train de basculer
progressivement dans la guerre civile".
"La presse compte parmi les victimes de cette impasse (politique). Menacés,
inquiétés, exposés aux règlements de comptes et risquant parfois leur vie lors
de reportages dans certains quartiers, les journalistes subissent une
situation impossible", relève l`organisation basée à Paris.
"Des hommes en armes ont empêché la sortie des journaux de l`opposition au
lendemain de la décision de l`Union africaine" reconnaissant la victoire au
scrutin du 28 novembre d`Alassane Ouattara, rival de M. Gbagbo, a expliqué un
agent d`Edipresse, sous couvert de l`anonymat.
"Les grossistes ont ensuite refusé de distribuer les autres journaux
(notamment ceux favorables au président sortant Laurent Gbagbo) pour des
raisons de sécurité", craignant des réactions violentes des partisans de M.
Ouattara, a ajouté cet agent.
Reporters sans frontières (RSF) a confirmé dans un communiqué qu`il s`agit
d`"éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS)" loyales à M. Gbagbo,
qui "ont fait irruption à Edipresse".
RSF "juge gravissime la situation des journalistes et des médias" en Côte
d`Ivoire alors que "tout indique que le pays est en train de basculer
progressivement dans la guerre civile".
"La presse compte parmi les victimes de cette impasse (politique). Menacés,
inquiétés, exposés aux règlements de comptes et risquant parfois leur vie lors
de reportages dans certains quartiers, les journalistes subissent une
situation impossible", relève l`organisation basée à Paris.