La direction des douanes ivoiriennes a décidé de réviser ses objectifs pour ses recettes en 2011 par rapport à 2010 et 2009. Ce, à cause de la crise sociopolitique que vit le pays. En tout cas, c’est ce qui ressort des commentaires du Colonel-major, Alphonse Mangly, le Directeur général de cette régie financière, jeudi dernier, à l’occasion de la rentrée commerciale du Port autonome d’Abidjan.
Les recettes prévues pour cette année sont évaluées à 928 milliards de Fcfa, contre 938,58 milliards de Fcfa perçues fin exercice 2010. Celles-ci s’établissent comme suit. 165 milliards de Fcfa pour les produits pétroliers, soit moins 29,38% par rapport à l’année dernière qui est de 194,38 milliards de Fcfa. Au niveau des marchandises générales, les autorités douanières ivoiriennes comptent percevoir 488 milliards de Fcfa contre 508,96 réalisées fin 2010, soit un écart de moins 18,26%. Au niveau des exportations, ces objectifs sont fixés à 269 milliards de Fcfa, soit plus de 17,76% par rapport à celles de 2010 qui sont de 227,58 milliards de Fcfa. Au niveau des recettes des Sgs, la direction des douanes ivoiriennes a revu à la baisse ses performances. Elles comptent percevoir seulement 7 milliards de Fcfa contre 7,66 en 2010. Pour atteindre ces objectifs malgré la situation difficile du pays, l’administration des douanes ivoiriennes entend mettre à la disposition de ses utilisateurs quelques mesures d’accompagnement. Elle va autoriser l’importation par ses bureaux frontaliers terrestres de la façade est, de marchandises non originaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Elle entend assouplir par la même circonstance, la gestion des crédits d’enlèvements de ses clients. Pour les opérateurs en situation financière difficile, les douanes ivoiriennes leur autorisent la production de lettres d’engagement à titre de garantie en remplacement des soumissions cautionnées. Six principaux projets sont prévus pour poursuivre la modernisation de l’administration douanière et de permettre aux opérateurs de travailler dans les meilleures conditions. Il s’agit d’une part de la sécurisation et la simplification des procédures, de l’analyse du risque, la maîtrise des régimes économiques et d’autre part, de la modernisation de la gestion opérationnelle, l’optimisation du système d’information et de la lutte contre la fraude. Revenant sur les 938,58 milliards de Fcfa de recettes enregistrées au cours de l’année dernière, Mangly Alphonse a fait savoir que le Port autonome d’Abidjan (Paa) a lui seul apporté 760,26 milliards de Fcfa, soit 81% des recettes totales. Un chiffre qui, selon le patron des douanes ivoiriennes fait du port, son partenaire privilégié. Le port autonome de San Pedro quant à lui a contribué à 10,49% de ces recettes, soit un montant global en export et en import de 98,41 milliards de Fcfa. Il est suivi de l’aéroport international Félix Houphouët-Boïgny de Port-Bouët avec 26,76 milliards de Fcfa, soit 2,85% et des autres bureaux, notamment Yamoussoukro, Yopougon, Noé, Daloa…pour un montant de 53,15 milliards de Fcfa, soit 5,66%.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Les recettes prévues pour cette année sont évaluées à 928 milliards de Fcfa, contre 938,58 milliards de Fcfa perçues fin exercice 2010. Celles-ci s’établissent comme suit. 165 milliards de Fcfa pour les produits pétroliers, soit moins 29,38% par rapport à l’année dernière qui est de 194,38 milliards de Fcfa. Au niveau des marchandises générales, les autorités douanières ivoiriennes comptent percevoir 488 milliards de Fcfa contre 508,96 réalisées fin 2010, soit un écart de moins 18,26%. Au niveau des exportations, ces objectifs sont fixés à 269 milliards de Fcfa, soit plus de 17,76% par rapport à celles de 2010 qui sont de 227,58 milliards de Fcfa. Au niveau des recettes des Sgs, la direction des douanes ivoiriennes a revu à la baisse ses performances. Elles comptent percevoir seulement 7 milliards de Fcfa contre 7,66 en 2010. Pour atteindre ces objectifs malgré la situation difficile du pays, l’administration des douanes ivoiriennes entend mettre à la disposition de ses utilisateurs quelques mesures d’accompagnement. Elle va autoriser l’importation par ses bureaux frontaliers terrestres de la façade est, de marchandises non originaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Elle entend assouplir par la même circonstance, la gestion des crédits d’enlèvements de ses clients. Pour les opérateurs en situation financière difficile, les douanes ivoiriennes leur autorisent la production de lettres d’engagement à titre de garantie en remplacement des soumissions cautionnées. Six principaux projets sont prévus pour poursuivre la modernisation de l’administration douanière et de permettre aux opérateurs de travailler dans les meilleures conditions. Il s’agit d’une part de la sécurisation et la simplification des procédures, de l’analyse du risque, la maîtrise des régimes économiques et d’autre part, de la modernisation de la gestion opérationnelle, l’optimisation du système d’information et de la lutte contre la fraude. Revenant sur les 938,58 milliards de Fcfa de recettes enregistrées au cours de l’année dernière, Mangly Alphonse a fait savoir que le Port autonome d’Abidjan (Paa) a lui seul apporté 760,26 milliards de Fcfa, soit 81% des recettes totales. Un chiffre qui, selon le patron des douanes ivoiriennes fait du port, son partenaire privilégié. Le port autonome de San Pedro quant à lui a contribué à 10,49% de ces recettes, soit un montant global en export et en import de 98,41 milliards de Fcfa. Il est suivi de l’aéroport international Félix Houphouët-Boïgny de Port-Bouët avec 26,76 milliards de Fcfa, soit 2,85% et des autres bureaux, notamment Yamoussoukro, Yopougon, Noé, Daloa…pour un montant de 53,15 milliards de Fcfa, soit 5,66%.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr