Des dizaines de personnes ont fui dimanche le quartier tentaculaire d'Abobo, à Abidjan, au lendemain de fusillades entre les forces ivoiriennes fidèles au président sortant Laurent Gbagbo et des partisans de son rival, Alassane Ouattara.
Les affrontements, qui ont duré une bonne partie de la journée de samedi, se sont calmés dimanche.
"Les gens commencent à partir parce qu'ils redoutent de nouveaux combats", a déclaré un habitant d'Abobo, qui est un fief des ouattaristes. "Personnellement, je me prépare à évacuer les lieux avec ma famille", ajoutait-il.
Les Nations unies évaluent à 200.000 le nombre d'habitants qui ont quitté Abobo depuis quinze jours.
Si les forces de Gbagbo ont lancé samedi un assaut pour chasser les ouattaristes d'Abobo, des habitants déclaraient dimanche que les partisans de l'opposition contrôlaient toujours plusieurs secteurs du quartier.
"La situation est calme désormais, hormis quelques tirs ici et là. Mais les gens partent", déclarait un autre habitant.
Quatre cents personnes ont été tuées dans les violences qui ont suivi le second tour de la présidentielle, le 28 novembre dernier.
Les affrontements, qui ont duré une bonne partie de la journée de samedi, se sont calmés dimanche.
"Les gens commencent à partir parce qu'ils redoutent de nouveaux combats", a déclaré un habitant d'Abobo, qui est un fief des ouattaristes. "Personnellement, je me prépare à évacuer les lieux avec ma famille", ajoutait-il.
Les Nations unies évaluent à 200.000 le nombre d'habitants qui ont quitté Abobo depuis quinze jours.
Si les forces de Gbagbo ont lancé samedi un assaut pour chasser les ouattaristes d'Abobo, des habitants déclaraient dimanche que les partisans de l'opposition contrôlaient toujours plusieurs secteurs du quartier.
"La situation est calme désormais, hormis quelques tirs ici et là. Mais les gens partent", déclarait un autre habitant.
Quatre cents personnes ont été tuées dans les violences qui ont suivi le second tour de la présidentielle, le 28 novembre dernier.