Un résultat contraire de l’Union africaine aurait surpris à Addis-Abeba. Le groupe de haut niveau mis en place par l’organisation régionale pour résoudre la crise post- électorale en Côte d’Ivoire n’a pas dit autre chose que l’on ne savait déjà. A savoir transformer en une réalité, de façon institutionnelle, le rêve de Nicolas Sarkozy et ses suppôts de faire d’Alassane Dramane Ouattara le président de la République de Côte d’Ivoire. Mais ce coup d’Etat institutionnel, qui devait être exécuté par le panel des 5 chefs d’Etat représentant les 5 régions d’Afrique, a encore échoué dès lors que l’Union africaine demande au Pr. Paul Yao N’Dré, président du Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire d’investir M. Ouattara.
Mais comment ces dirigeants africains ont pu avoir l’idée d’impliquer le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire dans ce coup d’Etat institutionnel contre le régime en place à Abidjan ? Cette option de l’Union africaine signifie que l’organisation régionale reconnaît enfin que le Conseil constitutionnel est une institution de la République de Côte d’Ivoire. Et en tant que telle, ses décisions revêtent effectivement le sceau de la chose jugée. Elles ne peuvent donc être frappées d’aucun recours. Si l’Union africaine a décidé d’en avoir le cœur net avant que le poulain de la France ne prenne fonction, cela veut simplement dire que les décisions de cette institution doivent être respectées. Sinon, les dirigeants africains ne demanderaient pas à Pr. Yao N’Dré, président du Conseil constitutionnel ivoirien, d’investir Alassane Dramane Ouattara pour être reconnu comme le président de la République de Côte d’Ivoire. Ce qu’il faut alors comprendre et retenir avec ce qui vient de se décider à Addis-Abeba, c’est que les dirigeants africains et leurs mandants occidentaux avec à leurs têtes Nicolas Sarkozy et Barack Obama reconnaissent la victoire de Laurent Gbagbo à la présidentielle telle que proclamée par Pr. Yao N’Dré, président du Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire. Il n’y a donc plus aucun doute là-dessus. On comprend aisément qu’ils aient pu dire : “Comme nous n’aimons pas sa politique, nous ne pouvons pas accepter qu’il soit le président de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi nous n’avons pas accepté les résultats donnés par la plus haute juridiction de Côte d’Ivoire à l’issue du 2ème tour du scrutin présidentiel. Nous avons juste besoin que M. Ouattara soit investi de façon institutionnelle afin que nous puissions disposer à notre guise des richesses de la Côte d’Ivoire pour le développement de nos pays”.
La communauté dite internationale essaie donc d’imposer un président de la République autre que Laurent Gbagbo à la tête de la Côte d’Ivoire. Parce qu’ils ignorent toute la réalité du terrain, ces nouveaux adeptes du terrorisme d’Etat en Afrique sont allés droit dans le mur. Il sera donc difficile à leurs suppôts africains d’appliquer les décisions qui viennent d’être prises à Addis-Abeba. La grande majorité de la population ivoirienne soutient Laurent Gbagbo. Il n’existe pas une région en Côte d’Ivoire où il n’a pas un seul soutien. Même dans les régions que ces occidentaux et leurs sous-préfets d’Afrique considèrent comme acquises à M. Ouattara, les partisans du président ivoirien se comptent encore par milliers. Laurent Gbagbo est tellement populaire que son éviction du pouvoir pour un homme lige à la solde de la France de Nicolas Sarkozy et de Barack Obama risque d’entraîner l’embrasement du pays. Leur volonté réelle étant d’imposer une guerre interethnique en Côte d’Ivoire. Combien sont-ils à ce jour, les Ivoiriens que leurs mercenaires appuyés par l’Onuci égorgent-ils chaque jour ou exécutent-ils à balles réelles à Koumassi, Abobo, Duékoué ou à Lakota parce qu’ils ne sont pas Malinké, de l’ethnie de M. Ouattara ? Ils sont certes innombrables, mais cette idée macabre de créer cette psychose ne peut longuement prospérer au sein de la société ivoirienne. Elle-même fortement interpénétrée. Les hommes du nord, de l’Est et du Centre ont épousé des filles de l’Ouest et du Sud de la Côte d’Ivoire. Et vice versa. Des hommes de l’Ouest et du Sud ont également épousé des filles du Nord, du Centre et de l’Est. On verrait mal un neveu en train d’assassiner son oncle au motif qu’il n’est pas de son ethnie pour servir une cause politique en Côte d’Ivoire. Cela n’est pas possible. Ainsi tout le plan machiavélique concocté pour détruire la société ivoirienne est aussi voué à l’échec. Tout comme l’est actuellement la décision de l’Union africaine d’imposer Alassane Dramane Ouattara aux Ivoiriens.
KoukougnonZabril
Mais comment ces dirigeants africains ont pu avoir l’idée d’impliquer le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire dans ce coup d’Etat institutionnel contre le régime en place à Abidjan ? Cette option de l’Union africaine signifie que l’organisation régionale reconnaît enfin que le Conseil constitutionnel est une institution de la République de Côte d’Ivoire. Et en tant que telle, ses décisions revêtent effectivement le sceau de la chose jugée. Elles ne peuvent donc être frappées d’aucun recours. Si l’Union africaine a décidé d’en avoir le cœur net avant que le poulain de la France ne prenne fonction, cela veut simplement dire que les décisions de cette institution doivent être respectées. Sinon, les dirigeants africains ne demanderaient pas à Pr. Yao N’Dré, président du Conseil constitutionnel ivoirien, d’investir Alassane Dramane Ouattara pour être reconnu comme le président de la République de Côte d’Ivoire. Ce qu’il faut alors comprendre et retenir avec ce qui vient de se décider à Addis-Abeba, c’est que les dirigeants africains et leurs mandants occidentaux avec à leurs têtes Nicolas Sarkozy et Barack Obama reconnaissent la victoire de Laurent Gbagbo à la présidentielle telle que proclamée par Pr. Yao N’Dré, président du Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire. Il n’y a donc plus aucun doute là-dessus. On comprend aisément qu’ils aient pu dire : “Comme nous n’aimons pas sa politique, nous ne pouvons pas accepter qu’il soit le président de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi nous n’avons pas accepté les résultats donnés par la plus haute juridiction de Côte d’Ivoire à l’issue du 2ème tour du scrutin présidentiel. Nous avons juste besoin que M. Ouattara soit investi de façon institutionnelle afin que nous puissions disposer à notre guise des richesses de la Côte d’Ivoire pour le développement de nos pays”.
La communauté dite internationale essaie donc d’imposer un président de la République autre que Laurent Gbagbo à la tête de la Côte d’Ivoire. Parce qu’ils ignorent toute la réalité du terrain, ces nouveaux adeptes du terrorisme d’Etat en Afrique sont allés droit dans le mur. Il sera donc difficile à leurs suppôts africains d’appliquer les décisions qui viennent d’être prises à Addis-Abeba. La grande majorité de la population ivoirienne soutient Laurent Gbagbo. Il n’existe pas une région en Côte d’Ivoire où il n’a pas un seul soutien. Même dans les régions que ces occidentaux et leurs sous-préfets d’Afrique considèrent comme acquises à M. Ouattara, les partisans du président ivoirien se comptent encore par milliers. Laurent Gbagbo est tellement populaire que son éviction du pouvoir pour un homme lige à la solde de la France de Nicolas Sarkozy et de Barack Obama risque d’entraîner l’embrasement du pays. Leur volonté réelle étant d’imposer une guerre interethnique en Côte d’Ivoire. Combien sont-ils à ce jour, les Ivoiriens que leurs mercenaires appuyés par l’Onuci égorgent-ils chaque jour ou exécutent-ils à balles réelles à Koumassi, Abobo, Duékoué ou à Lakota parce qu’ils ne sont pas Malinké, de l’ethnie de M. Ouattara ? Ils sont certes innombrables, mais cette idée macabre de créer cette psychose ne peut longuement prospérer au sein de la société ivoirienne. Elle-même fortement interpénétrée. Les hommes du nord, de l’Est et du Centre ont épousé des filles de l’Ouest et du Sud de la Côte d’Ivoire. Et vice versa. Des hommes de l’Ouest et du Sud ont également épousé des filles du Nord, du Centre et de l’Est. On verrait mal un neveu en train d’assassiner son oncle au motif qu’il n’est pas de son ethnie pour servir une cause politique en Côte d’Ivoire. Cela n’est pas possible. Ainsi tout le plan machiavélique concocté pour détruire la société ivoirienne est aussi voué à l’échec. Tout comme l’est actuellement la décision de l’Union africaine d’imposer Alassane Dramane Ouattara aux Ivoiriens.
KoukougnonZabril