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Politique Publié le lundi 14 mars 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Ceux qui instrumentalisent leurs relations extérieures pour vouloir tuer ce pays là et gouverner des cimetières . M. Ouattara a donné deux semaines à Gbagbo pour quitter le pouvoir

© L’intelligent d’Abidjan
Réunion de la dernière chance de l`UA sur la crise ivoirienne
Le President Alassane Ouattara et Jean Ping
Le Conseil lui-même s’est donné deux semaines pour que son haut représentant enclenche le processus de négociation autour de sa proposition. C’est-à-dire chercher à savoir si les différentes parties sont d’accord pour reconnaître M. Alassane Ouattara comme président de la République de Côte d’Ivoire ? Est-ce que M. Laurent Gbagbo est d’accord pour se retirer ? Est-ce que le Conseil Constitutionnel est d’accord pour investir M. Alassane Ouattara ? Voilà, c’est sur ça que porte la négociation.

Le Conseil de Paix et de Sécurité n’a pas dit de venir ‘’imposer’’, sinon il n’aurait pas mentionné le terme ‘’négociation’’. Il aurait dit qu’un haut représentant viendrait pour installer M. Alassane Ouattara ou pour éjecter M. Laurent Gbagbo et pour contraindre le Conseil Constitutionnel à poser un acte qui relève de sa responsabilité. Le haut représentant vient pour négocier pour qu’on s’entende sur quelque chose qui va permettre à la Côte d’Ivoire de sortir de la crise. C’est pour quoi je voudrais à ce stade demander à nos compatriotes de garder leur sérénité, parce que nous n’avons pas réussi à infléchir la position de l’UA pour qu’elle reconsidère sa position de dire que c’est M. Alassane Ouattara qui gagné les élections, mais notre cause a avancé puisqu’il y a des fenêtres d’opportunité pour poursuivre ce travail de recherche de la vérité. En définitive, c’est que l’UA s’en remet au Conseil Constitutionnel. Dans tous les cas de figure, il faut les parties ivoiriennes discutent entre elles pour trouver une solution consensuelle à la crise à laquelle le pays est confronté. Nous devons travailler à cela. C’est vrai que pendant ce temps, M. Alassane Ouattara et ses combattants armés sèment le désordre et la terreur sur l’ensemble du territoire, notamment ici à Abidjan. Nous devons continuer de résister, nous devions continuer de nous battre pour étouffer cette guérilla urbaine, pour écraser cette rébellion rampante. Cette rébellion qui continue à tuer pendant que les uns et les autres négocient. C’est pour quoi nous devons rester vigilants et dire que rien n’est perdu et que l’espoir est permis. Notre destin se trouve entre nos mains et nous avons des amis à l’extérieur qui sont prêts à nous soutenir.
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