La 265e réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a rendu ses conclusions, le jeudi dernier. A la surprise générale, le panel des chefs d’Etat a confirmé Ouattara Alassane comme président élu de la Côte d’Ivoire, à l’issue du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010. Décision qui n’a pas manqué d’impacter négativement la situation sécuritaire du pays. Abobo, le samedi, et Yopougon et Williamsville, hier, ont été le théâtre de violents affrontements entre les Fds et la coalition rebelle. C’est dans cette atmosphère délétère que le président Laurent Gbagbo devrait recevoir, hier, dans la soirée, en sa résidence, à Cocody, la hiérarchie militaire. Ce, avant qu’il ne s’adresse à la Nation. Une adresse qui va intervenir sous peu. Rien n’a filtré de cette rencontre. De toute vraisemblance, le chef de l’Etat, respectueux de l’institution militaire va échanger avec la grande muette sur les déclinaisons de l’Ua, et sur les décisions éventuelles qu’il (Gbagbo) s’apprête à prendre. Le trépied président-Armée-peuple a toujours été l’épine dorsale du pouvoir de Laurent Gbagbo. Pour l’ultime bataille pour la souveraineté nationale, il n’a pas voulu dérober à la règle. Nous y reviendrons.
Tché Bi Tché.
Tché Bi Tché.