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Politique Publié le mardi 15 mars 2011 | Le Patriote

Le commando invisible atterrit à Adjamé et Cocody

Comme la prise de la bastille d'Abobo et Anyama, la révolution en Côte d'Ivoire est en marche. Cela, avec l'engagement et la détermination des forces Républicaines. Celle là-même qui, depuis l'annonce des résultats de l'élection présidentielle donnant Alassane Ouattara vainqueur, à décidé de mener la fronde pour le respect de la légalité constitutionnelle. Malgré donc les chars et les armes lourdes des soldats encore fidèle au régime illégale et illégitime de Laurent Gbagbo, les forces Républicaines ne cessent de résister. Et bien plus, elles continuent de gagner du terrain, avec le fameux commando invisible, dirigé par celui qui se fait appeler « Commandant Fongnon ». Après Anyama et Abobo, le commando invisible a atteint dans la journée d'hier les communes d'Adjamé et Cocody. Dans la cité du maire Youssouf Sylla, les combats, selon des sources bien informées, ont débuté dans les environs de l'université d'Abobo-Adjamé. « Le commando a d'abord fait le nettoyage au niveau de l'université où se trouvait un groupe de mercenaires libériens. De là, il a progressé vers Williamsville en passant par le carrefour Macaci. C'était aux les environs de 13h », raconte un habitant du quartier joint au téléphone. Du côté du commando, l'objectif était clair : s'emparer du camp de la compagnie Républicaine de Sécurité de Williamsville (CRS1). « La CRS est un endroit stratégique. Avec ce camp, il est clair que nous pourrons contrôler toute la commune d'Adjamé », indique une source proche du commando invisible, également jointe au téléphone. Celle-ci a confirmé que les affrontements se sont déroulés à l'arme lourde et à l'arme automatique. Du Côté de Cocody, c'est le quartier d'Angré qui a été le théâtre d'affrontements entre le commando invisible et les soldats pro-Gbagbo. Mais ces derniers, contraints de replier, n'ont cessé de s'attaquer aux personnes civiles qu'ils trouvaient sur leur chemin. Au moment où nous mettions sous presse, la tension était toujours vive à Williamsville et dans les environs d'Angré. Et le bilan de la folle journée reste à déterminer.
Diawara Samou
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