Les sanctions financières prises contre Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire sont en train de porter leurs fruits, a assuré mardi le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.
Le seul président de Côte d'Ivoire, c'est Alassane Ouattara et la légalité finira par l'emporter, a-t-il estimé sur Europe1.
En Côte d'Ivoire, le conflit postélectoral qui oppose Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara, ancien Premier ministre considéré par la communauté internationale comme le vainqueur de la présidentielle du 28 novembre, menace de dégénérer en nouvelle guerre civile.
"Nous avons pris toute une série de mesures qui, peu à peu, donnent des effets. Les sanctions financières, ça ne marche pas à quinze jours, ça marche à plusieurs mois. On voit bien aujourd'hui que Laurent Gbagbo est progressivement asphyxié", a dit Alain Juppé.
"Nous ferons tout pour que la légalité l'emporte et que Ouattara, qui est le président légalement élu, exerce réellement le pouvoir et c'est ce qui est en train, petit à petit, je pense, de se passer en Côte d'Ivoire", a-t-il ajouté.
"Ce qui compte, c'est l'engagement des pays africains. On ne peut pas demander à la France et à l'Europe de s'occuper de tout et de s'ingérer. L'Union africaine a pris ses responsabilités et a dit : le seul président c'est Ouattara. Je pense qu'on va y arriver", a souligné le ministre français.
Les forces fidèles à Laurent Gbagbo ont annoncé samedi avoir lancé un assaut contre le quartier pro-Ouattara d'Abobo, dans le nord de la ville.
Dimanche, des habitants de ce quartier ont affirmé que les combattants pro-Ouattara contrôlaient toujours la plus grande partie du secteur.
Les Nations unies évaluent à 200.000 le nombre d'habitants qui ont fui Abobo depuis quinze jours.
Le seul président de Côte d'Ivoire, c'est Alassane Ouattara et la légalité finira par l'emporter, a-t-il estimé sur Europe1.
En Côte d'Ivoire, le conflit postélectoral qui oppose Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara, ancien Premier ministre considéré par la communauté internationale comme le vainqueur de la présidentielle du 28 novembre, menace de dégénérer en nouvelle guerre civile.
"Nous avons pris toute une série de mesures qui, peu à peu, donnent des effets. Les sanctions financières, ça ne marche pas à quinze jours, ça marche à plusieurs mois. On voit bien aujourd'hui que Laurent Gbagbo est progressivement asphyxié", a dit Alain Juppé.
"Nous ferons tout pour que la légalité l'emporte et que Ouattara, qui est le président légalement élu, exerce réellement le pouvoir et c'est ce qui est en train, petit à petit, je pense, de se passer en Côte d'Ivoire", a-t-il ajouté.
"Ce qui compte, c'est l'engagement des pays africains. On ne peut pas demander à la France et à l'Europe de s'occuper de tout et de s'ingérer. L'Union africaine a pris ses responsabilités et a dit : le seul président c'est Ouattara. Je pense qu'on va y arriver", a souligné le ministre français.
Les forces fidèles à Laurent Gbagbo ont annoncé samedi avoir lancé un assaut contre le quartier pro-Ouattara d'Abobo, dans le nord de la ville.
Dimanche, des habitants de ce quartier ont affirmé que les combattants pro-Ouattara contrôlaient toujours la plus grande partie du secteur.
Les Nations unies évaluent à 200.000 le nombre d'habitants qui ont fui Abobo depuis quinze jours.