Yopougon Complexe : Des tirs nourris pendant 15 minutes
Dans la nuit du mardi 16 mars, des hommes non identifiés ont tiré pendant environ 15 minutes dans les environs du complexe sportif Jessy Jackson de Yopougon. Les populations de la Selmer, du Nouveau quartier et du quartier Gotham sont rentrées précipitamment chez elles pour éviter de prendre des balles perdues.
Yopougon Sogefiha :
Des tirs toute la nuit
Les habitants du quartier Sogefiha, vers le terminus du bus 47, ont également entendu des tirs toute la nuit du mardi 16 mars.
Yopougon (Port Bouet 2) : Un Imam tué
Des tirs nourris ont été entendus dans la soirée du mardi et toute la nuit, dans le quartier de Yopougon Port Bouët 2. Où l'on a signalé la mort par balle de l'imam de la grande mosquée dudit quartier. Hier matin, les tirs ont également repris dans ce quartier. Dans la commune de Yopougon de façon générale, les jeunes proches du président sortant, Laurent Gbagbo, érigent des barrages dans tous les quartiers. Ils fouillent les véhicules et leurs passagers.
Adjamé (Pont ferraille) :
Tirs à l'arme lourde
Des éléments du camp Agban et des hommes armés non identifiés ont échangé des tirs hier matin, entre 8 heures et 9 heures dans les environs de l'ancienne casse.
Adjamé (Williamsville) :
La radio pillée et incendiée
La radio Téré fm, sise à Williamsville, a été incendiée par des jeunes en armes aux environs de 18 heures. Arrivés dans les locaux de la radio, ces jeunes ont tiré en l'air pour disperser tous ceux qui étaient dans les environs. Puis, ils se sont introduits dans le local pour enlever tous les appareils avant de mettre le feu au bâtiment. Le Café Téré est donc parti en fuméen hier.
Port-Bouet : Des jeunes pro-Gbagbo dressent des barrages
Selon plusieurs témoignages, des jeunes pro-Gbagbo en tee-shirts de campagne Lmp et d'autres en treillis et armés de pistolets, de Kalachnikov et de machettes dressent des barrages pour, disent-ils, rechercher des rebelles. Le premier barrage est situé à la cité universitaire Port-Bouet 2 et le second au grand carrefour de la cité Port-Bouet 3. Ils fouillent les véhicules, contrôlent des pièces d'identité des citoyens et procèdent à des arrestations pour une destination inconnue.
Abobo : Le ''Commando invisible'' patrouille à visage découvert
La situation est relativement calme ces derniers jours à Abobo. Selon nos sources, les tirs sont de moins en moins entendus. Mais la population est encore plongée dans la psychose. Il y a peu de personnes dans les rues. Les magasins et autres commerces sont pratiquement fermés. Des patrouilles des éléments armés du ''Commando invisible'' sont visibles et régulières à des endroits de la commune.
Cocody (Angré) :
Les forces pro-Gbagbo et pro-Ouattara au bord de l'affrontement
Hier, à la mi-journée, les forces pro-Gbagbo et pro-Ouattara étaient sur le point de s'affronter dans les environs de Angré-pétro Ivoire. Les forces favorables au président Ouattara étaient en position du côté de Victor Loba'D lorsque celles fidèles à Laurent Gbagbo, notamment la Bae ont pris position au niveau de la station d'essence "Pétro Ivoire". En arrivant, la Bae a procédé à des tirs de sommation pour faire rentrer les civils, créant ainsi une débandade en leur sein.
Cocody-Djibi :
La maison de Blé Guirao pillée, hier
Des jeunes encagoulés pour la plupart d'entre eux ont fait une descente à la résidence de Jean Blé Guirao, Secrétaire général adjoint chargé de l'organisation de l'Udpci, à Cocody-Djibi. Ces visiteurs ont pillé la maison.
Koumassi (Sicogi) : Camps Lmp et Rhdp se regardent
en chiens de faïence
Selon des habitants du quartier Sicogi de Koumassi, les camps Lmp et Rhdp se regarderaient en chiens de faïence. Car le ''commando invisible '' menacerait d'attaquer les militants de Lmp qui habitent le quartier Sicogi. Le risque d'affrontement est donc réel.
Attécoubé : des tirs entendus, hier
Les habitants d'Attécoubé, plus précisément ceux des alentours du grand marché, non loin de la mairie, étaient très inquiets, hier. Selon des riverains joint au téléphone, les commerçants craignant que leurs magasins ne soient pillés, avaient décidé de les vider afin de mettre en lieu sûr leurs marchandises. Certains éléments des Fds, craignant quelque chose, ont fait usage de leurs armes à feu. Aux dernières nouvelles, le commissariat de police du 10ème arrondissement et une partie du marché ont été saccagés et en proie à la fumée.
Gagnoa : Des barricades dans la ville
Chaque nuit, des jeunes des différents quartiers Bété de Gagnoa, dressent des barrages et filtrent le passage. Dans la nuit de dimanche, un taxi a été cassé à Barouyo et des tirs à l’arme de guerre ont été entendus. Des risques d'affrontements entre jeunes de Barouyo et Dioulabougou étaient imminents. Le lendemain lundi, aucun taxi n'a circulé, tous les commerces sont restés fermés.
Yamoussoukro :
Les mi-24 veillent sur la ville
Les Mi-24 de l'Onuci ont survolé pendant au moins une heure la ville de Yamoussoukro. Les populations, loin d'avoir peur comme c'était le cas en 2004, sont rassurées. Car connaissant l'Onuci, elles savent qu'elles n'ont rien à craindre.
Agnibilékrou : le Fesci fait fermer le lycée
Les élèves de la Fesci ont fait fermer le lycée moderne d'Agnibilékrou, mardi dernier. La raison avancée est que ces élèves ne se sentent plus en sécurité.
Michel Kabangoué
Daniel Effoh et François Bekanthy
Dans la nuit du mardi 16 mars, des hommes non identifiés ont tiré pendant environ 15 minutes dans les environs du complexe sportif Jessy Jackson de Yopougon. Les populations de la Selmer, du Nouveau quartier et du quartier Gotham sont rentrées précipitamment chez elles pour éviter de prendre des balles perdues.
Yopougon Sogefiha :
Des tirs toute la nuit
Les habitants du quartier Sogefiha, vers le terminus du bus 47, ont également entendu des tirs toute la nuit du mardi 16 mars.
Yopougon (Port Bouet 2) : Un Imam tué
Des tirs nourris ont été entendus dans la soirée du mardi et toute la nuit, dans le quartier de Yopougon Port Bouët 2. Où l'on a signalé la mort par balle de l'imam de la grande mosquée dudit quartier. Hier matin, les tirs ont également repris dans ce quartier. Dans la commune de Yopougon de façon générale, les jeunes proches du président sortant, Laurent Gbagbo, érigent des barrages dans tous les quartiers. Ils fouillent les véhicules et leurs passagers.
Adjamé (Pont ferraille) :
Tirs à l'arme lourde
Des éléments du camp Agban et des hommes armés non identifiés ont échangé des tirs hier matin, entre 8 heures et 9 heures dans les environs de l'ancienne casse.
Adjamé (Williamsville) :
La radio pillée et incendiée
La radio Téré fm, sise à Williamsville, a été incendiée par des jeunes en armes aux environs de 18 heures. Arrivés dans les locaux de la radio, ces jeunes ont tiré en l'air pour disperser tous ceux qui étaient dans les environs. Puis, ils se sont introduits dans le local pour enlever tous les appareils avant de mettre le feu au bâtiment. Le Café Téré est donc parti en fuméen hier.
Port-Bouet : Des jeunes pro-Gbagbo dressent des barrages
Selon plusieurs témoignages, des jeunes pro-Gbagbo en tee-shirts de campagne Lmp et d'autres en treillis et armés de pistolets, de Kalachnikov et de machettes dressent des barrages pour, disent-ils, rechercher des rebelles. Le premier barrage est situé à la cité universitaire Port-Bouet 2 et le second au grand carrefour de la cité Port-Bouet 3. Ils fouillent les véhicules, contrôlent des pièces d'identité des citoyens et procèdent à des arrestations pour une destination inconnue.
Abobo : Le ''Commando invisible'' patrouille à visage découvert
La situation est relativement calme ces derniers jours à Abobo. Selon nos sources, les tirs sont de moins en moins entendus. Mais la population est encore plongée dans la psychose. Il y a peu de personnes dans les rues. Les magasins et autres commerces sont pratiquement fermés. Des patrouilles des éléments armés du ''Commando invisible'' sont visibles et régulières à des endroits de la commune.
Cocody (Angré) :
Les forces pro-Gbagbo et pro-Ouattara au bord de l'affrontement
Hier, à la mi-journée, les forces pro-Gbagbo et pro-Ouattara étaient sur le point de s'affronter dans les environs de Angré-pétro Ivoire. Les forces favorables au président Ouattara étaient en position du côté de Victor Loba'D lorsque celles fidèles à Laurent Gbagbo, notamment la Bae ont pris position au niveau de la station d'essence "Pétro Ivoire". En arrivant, la Bae a procédé à des tirs de sommation pour faire rentrer les civils, créant ainsi une débandade en leur sein.
Cocody-Djibi :
La maison de Blé Guirao pillée, hier
Des jeunes encagoulés pour la plupart d'entre eux ont fait une descente à la résidence de Jean Blé Guirao, Secrétaire général adjoint chargé de l'organisation de l'Udpci, à Cocody-Djibi. Ces visiteurs ont pillé la maison.
Koumassi (Sicogi) : Camps Lmp et Rhdp se regardent
en chiens de faïence
Selon des habitants du quartier Sicogi de Koumassi, les camps Lmp et Rhdp se regarderaient en chiens de faïence. Car le ''commando invisible '' menacerait d'attaquer les militants de Lmp qui habitent le quartier Sicogi. Le risque d'affrontement est donc réel.
Attécoubé : des tirs entendus, hier
Les habitants d'Attécoubé, plus précisément ceux des alentours du grand marché, non loin de la mairie, étaient très inquiets, hier. Selon des riverains joint au téléphone, les commerçants craignant que leurs magasins ne soient pillés, avaient décidé de les vider afin de mettre en lieu sûr leurs marchandises. Certains éléments des Fds, craignant quelque chose, ont fait usage de leurs armes à feu. Aux dernières nouvelles, le commissariat de police du 10ème arrondissement et une partie du marché ont été saccagés et en proie à la fumée.
Gagnoa : Des barricades dans la ville
Chaque nuit, des jeunes des différents quartiers Bété de Gagnoa, dressent des barrages et filtrent le passage. Dans la nuit de dimanche, un taxi a été cassé à Barouyo et des tirs à l’arme de guerre ont été entendus. Des risques d'affrontements entre jeunes de Barouyo et Dioulabougou étaient imminents. Le lendemain lundi, aucun taxi n'a circulé, tous les commerces sont restés fermés.
Yamoussoukro :
Les mi-24 veillent sur la ville
Les Mi-24 de l'Onuci ont survolé pendant au moins une heure la ville de Yamoussoukro. Les populations, loin d'avoir peur comme c'était le cas en 2004, sont rassurées. Car connaissant l'Onuci, elles savent qu'elles n'ont rien à craindre.
Agnibilékrou : le Fesci fait fermer le lycée
Les élèves de la Fesci ont fait fermer le lycée moderne d'Agnibilékrou, mardi dernier. La raison avancée est que ces élèves ne se sentent plus en sécurité.
Michel Kabangoué
Daniel Effoh et François Bekanthy
