Le mardi 15 mars, le président de la République, SEM Alassane Ouattara, s'est adressé aux Ivoiriens. Dans ce discours courtois et clair, le Chef de l'Etat a tout simplement fait preuve de la raison qui a toujours été de son côté et du sens élevé de la responsabilité. Il s'est adressé à ses compatriotes avec un langage apaisant et rassembleur. " …
Aux blessés, j'exprime ma profonde compassion et je souhaite un prompt rétablissement. L'assassinat d'un seul Ivoirien, l'arrestation et la détention arbitraire d'un seul de nos concitoyens, constitue un motif suffisant d'indignation et de révolte ; aucune conscience humaine ne peut accepter ces graves atteintes aux droits de l'homme et au droit à la vie ", a tout de suite dit le Président pour non seulement compatir à la douleur mais aussi pour partager les atrocités subie par son peuple.
Malgré la tension sociale qui est plus que vive du fait de la violence démesurée des hommes en armes à la solde du régime sortant, malgré les exécutions sommaires et autres graves atteintes aux droits élémentaires de l'homme de la part de ceux qui disent lutter pour le maintien de M. Laurent Gbagbo, le Chef de l'Etat ne s'est aucunement laissé à la colère, encore moins à la haine. Il a de façon très responsable, adouci les cœurs, pansé les blessures, consolé les âmes en peine : "Au-delà d'une révolte légitime, ces crimes odieux et ces difficultés quotidiennes constituent un motif suffisant pour chacune et chacun de nous pour continuer le combat contre la violence et la recherche de la paix. Il nous faut, en toute circonstance et plus particulièrement maintenant, opposer à l'usage aveugle de la violence, la force de la paix et de l'amour", dit-il encore là où d'autres afficheraient le mépris royal de la douleur du peuple et l'orgueil éhonté face à la déchéance du pays. Il ne cherche même pas à répondre à la violence par la violence. Mais plutôt à construire la réconciliation par une main tendue du frère aux frères pour la consolidation de la paix. " Je m`engage à œuvrer pour la réconciliation de toutes les filles et tous les fils de notre cher pays. A cet égard, conformément à mes engagements antérieurs et aux décisions du Conseil de Paix et de Sécurité, je formerai un gouvernement d`union et de réconciliation nationale qui regroupera toutes les compétences issues des forces politiques de notre pays, y compris le FPI, et la société civile afin de procéder au redressement de notre pays. Il est impérieux que nous réapprenions à vivre ensemble dans la paix. ".
Cette exhortation est accompagnée de propositions concrètes du Président de Tous les Ivoiriens : " Dans cet esprit, j`encouragerai la concertation avec les leaders politiques pour entretenir un climat de confiance et de paix afin d`achever les réformes institutionnelles nécessaires à la consolidation de la démocratie. La réconciliation devra également s`accompagner du pardon, de la fraternité et du respect mutuel, nécessaires à la cohésion de la Nation ". Toutefois, le Président ivoirien ne veut faire de l'à-peu-près, puisqu'il s'agit de l'avenir du pays. Or, cet avenir doit être bâti sur la vérité, la sincérité et la cohésion entre les fils et filles de ce pays : " Cependant, pour tenir compte de la mémoire des victimes et assurer leur indemnisation, une Commission Vérité et Réconciliation sera mise en place dans les meilleurs délais ". Ainsi, il entend jeter les bases de la nouvelle Côte d'Ivoire faite de respect mutuel, de respect de la vie de chacun, de respect de la chose publique et des biens d'autrui, de vérité et d'honnêteté.
Ouattara Chérif
Aux blessés, j'exprime ma profonde compassion et je souhaite un prompt rétablissement. L'assassinat d'un seul Ivoirien, l'arrestation et la détention arbitraire d'un seul de nos concitoyens, constitue un motif suffisant d'indignation et de révolte ; aucune conscience humaine ne peut accepter ces graves atteintes aux droits de l'homme et au droit à la vie ", a tout de suite dit le Président pour non seulement compatir à la douleur mais aussi pour partager les atrocités subie par son peuple.
Malgré la tension sociale qui est plus que vive du fait de la violence démesurée des hommes en armes à la solde du régime sortant, malgré les exécutions sommaires et autres graves atteintes aux droits élémentaires de l'homme de la part de ceux qui disent lutter pour le maintien de M. Laurent Gbagbo, le Chef de l'Etat ne s'est aucunement laissé à la colère, encore moins à la haine. Il a de façon très responsable, adouci les cœurs, pansé les blessures, consolé les âmes en peine : "Au-delà d'une révolte légitime, ces crimes odieux et ces difficultés quotidiennes constituent un motif suffisant pour chacune et chacun de nous pour continuer le combat contre la violence et la recherche de la paix. Il nous faut, en toute circonstance et plus particulièrement maintenant, opposer à l'usage aveugle de la violence, la force de la paix et de l'amour", dit-il encore là où d'autres afficheraient le mépris royal de la douleur du peuple et l'orgueil éhonté face à la déchéance du pays. Il ne cherche même pas à répondre à la violence par la violence. Mais plutôt à construire la réconciliation par une main tendue du frère aux frères pour la consolidation de la paix. " Je m`engage à œuvrer pour la réconciliation de toutes les filles et tous les fils de notre cher pays. A cet égard, conformément à mes engagements antérieurs et aux décisions du Conseil de Paix et de Sécurité, je formerai un gouvernement d`union et de réconciliation nationale qui regroupera toutes les compétences issues des forces politiques de notre pays, y compris le FPI, et la société civile afin de procéder au redressement de notre pays. Il est impérieux que nous réapprenions à vivre ensemble dans la paix. ".
Cette exhortation est accompagnée de propositions concrètes du Président de Tous les Ivoiriens : " Dans cet esprit, j`encouragerai la concertation avec les leaders politiques pour entretenir un climat de confiance et de paix afin d`achever les réformes institutionnelles nécessaires à la consolidation de la démocratie. La réconciliation devra également s`accompagner du pardon, de la fraternité et du respect mutuel, nécessaires à la cohésion de la Nation ". Toutefois, le Président ivoirien ne veut faire de l'à-peu-près, puisqu'il s'agit de l'avenir du pays. Or, cet avenir doit être bâti sur la vérité, la sincérité et la cohésion entre les fils et filles de ce pays : " Cependant, pour tenir compte de la mémoire des victimes et assurer leur indemnisation, une Commission Vérité et Réconciliation sera mise en place dans les meilleurs délais ". Ainsi, il entend jeter les bases de la nouvelle Côte d'Ivoire faite de respect mutuel, de respect de la vie de chacun, de respect de la chose publique et des biens d'autrui, de vérité et d'honnêteté.
Ouattara Chérif