L'embranchement grouille habituellement de monde. C'est celui qui mène au casse d'Adjame, un bidonville sur les flancs du quartier de Williamsville, le rendez-vous des ferrailleurs d'Abidjan, et des vendeurs à la sauvette. Hier, pas une âme qui vive. Pas de gendarmes, ces forces toujours fidèles au président sortant Laurent Gbagbo, et pas non plus de «commandos invisibles», les forces qui soutiennent son rival Alassane Ouattara, le président élu.
Après les combats de lundi, qui n'ont pas fait bouger la ligne de front, chaque camp se prépare à de nouvelles batailles. Abidjan, la capitale économique de la Côte-d'Ivoire, est devenue zone de guerre. Depuis que le panel de l'Union africaine, réuni la semaine dernière à Addis-Abeba, a décidé de reconfirmer la victoire de... suite de l'article sur Libération
Après les combats de lundi, qui n'ont pas fait bouger la ligne de front, chaque camp se prépare à de nouvelles batailles. Abidjan, la capitale économique de la Côte-d'Ivoire, est devenue zone de guerre. Depuis que le panel de l'Union africaine, réuni la semaine dernière à Addis-Abeba, a décidé de reconfirmer la victoire de... suite de l'article sur Libération