La crise post électorale qui secoue la Côte d’Ivoire depuis la proclamation des résultats du second tour de la présidentielle est train d’être tiré sur le terrain du conflit réligieux, du moins c’est la marque que le camp du président sortant Laurent Gbagbo veut imprimer à cette crise politique qui a enregistré déjà des centaines de morts. On le sait, cette option emprunté par le président sortant est de détourner l’attention de la communauté internationale sur l’essentiel c`est-à-dire le respect de la volonté du peuple exprimé le 28 novembre dernier dans les urnes. Les mosquées de Bassam, de Yopougon ont été pris pour cible par les partisans de Laurent Gbagbo. S’attendant à une représailles de la part de la communauté musulmane, les ennemis de la paix ont été désillusionnés, puisque le Conseil Supérieur des Imams a apaisé tous les fidèles face à cette atteinte. Mais voulant coute que coute transformer la crise en conflit interreligieux, les forces pro-Gbagbo ont dans la matinée du mardi 15 mars assassiné l’Imam Diabaté Bamoussa de la grande mosquée de Port Bouët 2 dans la commune de Yopougon. Et pour corrobore bien leur plan et montré qu’il y a un conflit religieux qui couve sous cendre en Côte d’Ivoire, les miliciens favorable au président sortant ont attaqué l’église des Assemblée de Dieu située dans la commune d’Adjamé dans le mardi à 2 h du matin. Un véritable plan diabolique monté par ceux qu’ils veulent se maintenir au pouvoir contre la volonté du peuple. Mais ce projet projet funeste de vouloir opposer musulmans et chrétien est loin d’aboutir. Les leaders réligieux qui suivent avec attention la crise œuvrent chaque jour ensemble pour que la réligion soit tenu loin de ce conflit. Le Forum des confessions religieuses, a déjà mis balises pour éviter à la Côte d’Ivoire un tel conflit aux conséquences incalculables. Cette guerre civile et religieuse que Gbagbo et son camp appelle de tout leur vœux n’aura pas lieu. Si c’est par cette voie que le candidat malheureux à l’élection présidentielle souhaite se maintenir au pouvoir, il devrait savoir que les dés sont d’avance pipés pour lui, car les ivoiriens sont assez mâture pour s’enliser dans un conflit de non sens. Hier c’est un imam qui a été tué, certainemant demain c’est à la vie des Prêtes ou des Pasteurs que les tueurs de Gbagbo vont attenter pour montrer à l’opinion que les musulmans se sont venger. En tout état de cause quel que soit la stratégie appliquée ‘’la guerre’’ de Gbagbo n’aura pas lieu.
BKS
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