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Editorial Publié le vendredi 18 mars 2011 | Le Patriote

Faits marquants : Ô rage !

Quand le bon peuple de Côte d’Ivoire pense à son armée, son cœur saigne. Quand il voit comment se comportent ceux qui l’incarnent encore et la dirigent, il est gagné par le désespoir. Il n’y a pas longtemps, celui qui lui sert de chef criait sur tous les toits qu’il restait accroché à l’opposant historique par respect pour les institutions de la République. C’est par cette phraséologie qu’il cachait sa vraie nature. Reconnaissons que cette attitude lui a valu de récolter en l’espace de quelques mois, quatre étoiles. La chasse aux étoiles, à ses yeux, était plus importante que le respect et la survie d’une nation. Après la présidentielle de novembre 2010, le général aux étoiles filantes s’est vu nu. Son discours sur le respect des institutions n’a plus de sens. Il ne disait pas la vérité au bon peuple. Son attachement à l’opposant historique n’avait rien de républicain. L’enfant de pasteur a vendu son âme au diable. Et c’est par lui que l’opprobre est jeté sur une armée entretenue par l’argent du contribuable. Le général et ses amis ont oublié que la solde qu’ils perçoivent par mois, même si désormais, elle s’exprime en plusieurs millions de nos francs, vient des entrailles du bon peuple. La patrie fait ce sacrifice pour que ses intérêts soient défendus en tout lieu et en toute circonstance. Devant eux, la nation voit ses enfants massacrés par des bandes fanatisées et ils ne disent rien. Pis, ils continuent de soutenir celui qui a toujours été à la base de ces tueries massives et surtout gratuites. Ces généraux peuvent-ils regarder le bon peuple droit dans les yeux et dire qu’en accompagnant l’entêté de Mama dans son aventure, il défend sa cause ? Quelle gloire tirent-ils du fait de vouloir imposer la forfaiture de l’ami du candidat malheureux au pays ? Celui qu’ils continuent d’appeler Président de la République a cessé de l’être depuis le mois de novembre, par la volonté du peuple souverain de Côte d’Ivoire. Ne pas le reconnaître, pour un soldat, c’est piétiner le drapeau de son pays. Un bout de tissu pour la défense duquel, ailleurs, un militaire est prêt à mourir. C’est injurier la patrie. Une personnalité morale dont la défense est la principale mission d’une armée. Le candidat de la refondation refuse de se plier à la volonté du peuple. Pour quelle raison un soldat, général de surcroît, peut-il faire exterminer des populations ? Le président du Conseil constitutionnel n’a pas dit le droit. Il a triché. Pourquoi des généraux d’une armée qui se respectent, peuvent-ils faire sortir des baïonnettes pour tenter d’imposer sa volonté à celle de tout un peuple ? Ô rage ! Le cœur du peuple ivoirien saigne l
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