Le régime Gbagbo continue sa diversion auprès des Ivoiriens, d'ailleurs en nombre très réduit, qui lui prêtent encore une oreille attentionnée. Malgré tous les échecs et les pires humiliations qui s'abattent sur lui. Après avoir distrait ceux-ci sur la réouverture effective, la semaine dernière, de la Banque internationale pour le commerce et l'industrie en Côte d'Ivoire (Bicici), le clan Lmp annonce , à travers ses médias, la reprise des activités (la prétendue réouverture était prévue pour hier, jeudi) de la Société générale des banques de Côte d'Ivoire (Sgbci, établissement bancaire commercial privé) et de la Société ivoirienne de banque (Sib), convenue, selon ledit clan, pour le mardi 22 mars prochain. L'intention majeure des ministres du Pr. Aké N'gbo, chargés de l'Economie et des finances et du Budget, Désiré Dallo et Koné Katinan, est sue de tous : faire du tape-à-l'œil, exprimer une force et une présence de pouvoir qui n'en sont pas et surtout maintenir les populations et particulièrement les clients de ces banques dans l'illusion. On se souvient que le Pca de la Biao-Ci, Jean Kacou Diagou, dans un entretien accordé à la station française, Rfi, s'est voulu on ne peut plus clair : l'acte de réouverture ou de nationalisation "impossible" des refondateurs est frappé d'une illégalité certaine. Aussi, dans des communiqués précis, la Sgbci et la Bicici ont annoncé que leurs sièges respectifs à Abidjan-Plateau, restent fermés jusqu'à nouvel ordre. Ce qui signifie que les banques n'ont pas repris leurs activités, comme voudraient le faire croire les hommes de Gbagbo. Par ailleurs, un communiqué de la Sir, également paru, hier, dans les journaux, indique clairement ce qui suit : "…Il revient de comprendre aujourd'hui, à travers leurs communications faites à travers les médias publics et à l'attention du personnel, que les autorités du gouvernement de monsieur Aké N'gbo envisageraient de prendre des mesures de réouverture forcée. La Sib exprime sa vive préoccupation à l'égard de ces mesures et tient à préciser, qu'en cas d'une réouverture forcée ou de toute autre mesure équivalente, elle décline toute responsabilité à l'égard de tous actes et tous les engagements pris au nom et pour que les mandataires légaux actuellement habilité". Une mise en garde de la direction générale de la Sib aux hommes de Gbagbo qui veulent ouvrir manu militari les locaux de la banque. Marcellin Zahoui de la Sgbci, Jean-Claude Holland N'Da Amétchi (c’est de lui qu’il s’agit) de la Bicici, Lambert Feh Kessé de la Sib, tous trois (3) pseudo -administrateur général respectif des banques précitées devront assumer leur position en faveur de la "forfaiture" décriée par les autorités véritables desdits établissements bancaires.
C.Kwagne
C.Kwagne