Menaces des miliciens pro-Gbagbo contre le RHDP et les étrangers - Des Interahamwe tropicalisés pour un vrai génocide

La lecture de ce brulot donne froid au dos. Rappelons-nous qu'en 2004, quelques mois avant les événements du mois de novembre ayant entrainé des violences extrêmes contre les étrangers, Jean Yves Dibopieu, alors Secrétaire général de la FESCI avait, au cours d'un meeting, demandé à ses camarades de s'attaquer aux Occidentaux. « A chacun son petit français », avait-il dit. Au lieu de susciter désapprobations et indignations, ces propos n'avaient pas été pris au sérieux. La suite, on la connait. Plus de dix milles Français avaient quitté la Cote d'Ivoire. Avec eux de milliers d'autres ressortissants des pays de l'Union Européenne et des Etats-Unis. Leurs entreprises pour la plupart avaient subi les assauts des jeunes partisans de Gbagbo. Ces propos que nous reproduisons, émanant d'un certain « Commandant Fokker », ne sont pas différents de ceux de 2004. Un véritable massacre est annoncé contre les opposants et les étrangers. Les prémices sont déjà visibles. Actuellement, il n'est pas bon d'être ressortissant d'un pays membre de la CEDEAO. Mauritaniens, Burkinabés, Maliens et Nigérians ne savent plus où mettre de la tête. Ils quittent la Côte d'Ivoire par milliers. Ce n'est pas le fait du hasard. Dans le clan Gbagbo, on a toujours joué avec l'équilibre de la Nation. C'est un avertissement que la presse proche de l'ancien Président dont on sait qu'elle est quotidiennement sous l'influence des Renseignements généraux, donne aux Ivoiriens, surtout à l'opposition. Le fameux « commando » dont il est question ici, n'a pas été constitué pour protéger une quelconque institution encore moins, un pouvoir perdu dans les urnes. Mais pour tuer et tuer. On se rappelle le rôle néfaste des milices interahamwe, responsables de la plupart des massacres pendant le génocide en 1994 au Rwanda. Alors vigilance. Quoi qu'il en soit, ceux qui veulent tuer les opposants et tous ceux qui ne pensent pas comme eux, doivent se le tenir pour dit : On n'est jamais suffisamment trop fort pour en imposer à un peuple, tout le temps.