Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) n’auront pas le temps de se tourner les pouces. L’ampleur des excès de la soldatesque de Laurent Gbagbo contre la population exige qu’elles assurent, au plus vite, la mission qui est la leur. « Assurer principalement la sécurité des personnes et des biens », comme l’a rappelé, mercredi, le chef suprême des Armées, Alassane Ouattara, lors de la cérémonie de signature de l’ordonnance de création de la nouvelle armée.
En effet, il y a urgence que les Frci entrent en action. Dans la mesure où, s’il y a une chose dont la population a fondamentalement besoin, aujourd’hui, c’est la sécurité. A Williamsville, les miliciens de Laurent Gbagbo viennent chercher leurs victimes jusque dans leurs maisons pour les abattre. La peur est également en train de gagner le Plateau-Dokui. Selon des habitants à la périphérie de la zone sous le contrôle du mystérieux commando, ils ont reçu, mercredi, des menaces de miliciens à la solde de l’ex-chef de l’Etat. « Ils nous ont dit que nous sommes des rebelles puisque nous sommes restés alors que les autres sont partis », a confié un riverain. Ce ne sera donc pas une surprise si l’on assiste, dans ce quartier, à une chasse à tout ce qui n’est pas Lmp. A cela s’ajoute les bombardements à l’arme lourde de la population. Dont le plus récent à celui qui a eu lieu il y a deux jours à Abobo. Le bilan est lourd : plus d’une quarantaine de morts et plus d’une centaine de blessés.
« Il est temps d’arrêter les exactions sur les populations. Nous sommes dans une République régie par des règles et des lois qui garantissent la protection des citoyens », avait insisté, mercredi, Alassane Ouattara. Et, de soutenir qu’ « investi de la plus haute charge de l’Etat, mon devoir est de guider notre peuple et d’apporter des solutions à ses préoccupations ». Ce qui préoccupe actuellement, au plus haut point, la population, c’est sa sécurité.
Le serment de l’armée
Le message semble avoir été entendu. Dans sa réponse, mercredi, au président de la République, le porte-parole des Frci, le colonel Kouassi Patrice, l’a rassuré : « La nouvelle armée que vous venez de créer vous fait le serment de se mettre à la disposition du peuple dans toute sa diversité, le servir et le protéger en tout temps et en tout lieu même au péril de sa vie », avait renchéri le colonel.
Laurent Gbagbo et ses hommes qui occupent, illégalement une partie d’Abidjan et de certaines localités de l’intérieur du pays, sont dans une rébellion évidente synonyme de rejet de toute solution pacifique. Les Frci devront s’y atteler conformément aux propos de leur porte-parole : « la mission principale de toute armée est de garantir l’intégrité du territoire national et la vie des populations ». Les Frci ont promis d’être à l’image des grandes armées dont celles des Etats-Unis et de la France. Et, plus proche de nous, de la Tunisie et de l’Egypte qui ont défendu le peuple contre les pouvoirs dictatoriaux qui l’opprimaient.
Ce n’est qu’en respectant cet engagement que la création de la nouvelle armée aura tout son sens. Cela est possible. Déjà les Forces républicaines travaillent à pacifier l’Ouest. Depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou, il avait été convenu de l’unification des armées nationales et des Forces nouvelles. D’où tous les efforts du Premier ministre et secrétaire général des Fn, Guillaume Soro, pour éviter des affrontements entre les deux forces. Laurent Gbagbo qui avait construit sa stratégie de maintien forcé au pouvoir sur une reprise de la guerre a échoué. Le président de la République, Alassane Ouattara, et tous ses alliés du Rhdp et des Fn continuent dans leur engagement d’éviter que la Côte d’Ivoire ne bascule dans la violence. En agissant, les Frci démontreront qu’ils ont eu raison de choisir la voie de la paix contre celle de la guerre.
Kouakou Liza
En effet, il y a urgence que les Frci entrent en action. Dans la mesure où, s’il y a une chose dont la population a fondamentalement besoin, aujourd’hui, c’est la sécurité. A Williamsville, les miliciens de Laurent Gbagbo viennent chercher leurs victimes jusque dans leurs maisons pour les abattre. La peur est également en train de gagner le Plateau-Dokui. Selon des habitants à la périphérie de la zone sous le contrôle du mystérieux commando, ils ont reçu, mercredi, des menaces de miliciens à la solde de l’ex-chef de l’Etat. « Ils nous ont dit que nous sommes des rebelles puisque nous sommes restés alors que les autres sont partis », a confié un riverain. Ce ne sera donc pas une surprise si l’on assiste, dans ce quartier, à une chasse à tout ce qui n’est pas Lmp. A cela s’ajoute les bombardements à l’arme lourde de la population. Dont le plus récent à celui qui a eu lieu il y a deux jours à Abobo. Le bilan est lourd : plus d’une quarantaine de morts et plus d’une centaine de blessés.
« Il est temps d’arrêter les exactions sur les populations. Nous sommes dans une République régie par des règles et des lois qui garantissent la protection des citoyens », avait insisté, mercredi, Alassane Ouattara. Et, de soutenir qu’ « investi de la plus haute charge de l’Etat, mon devoir est de guider notre peuple et d’apporter des solutions à ses préoccupations ». Ce qui préoccupe actuellement, au plus haut point, la population, c’est sa sécurité.
Le serment de l’armée
Le message semble avoir été entendu. Dans sa réponse, mercredi, au président de la République, le porte-parole des Frci, le colonel Kouassi Patrice, l’a rassuré : « La nouvelle armée que vous venez de créer vous fait le serment de se mettre à la disposition du peuple dans toute sa diversité, le servir et le protéger en tout temps et en tout lieu même au péril de sa vie », avait renchéri le colonel.
Laurent Gbagbo et ses hommes qui occupent, illégalement une partie d’Abidjan et de certaines localités de l’intérieur du pays, sont dans une rébellion évidente synonyme de rejet de toute solution pacifique. Les Frci devront s’y atteler conformément aux propos de leur porte-parole : « la mission principale de toute armée est de garantir l’intégrité du territoire national et la vie des populations ». Les Frci ont promis d’être à l’image des grandes armées dont celles des Etats-Unis et de la France. Et, plus proche de nous, de la Tunisie et de l’Egypte qui ont défendu le peuple contre les pouvoirs dictatoriaux qui l’opprimaient.
Ce n’est qu’en respectant cet engagement que la création de la nouvelle armée aura tout son sens. Cela est possible. Déjà les Forces républicaines travaillent à pacifier l’Ouest. Depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou, il avait été convenu de l’unification des armées nationales et des Forces nouvelles. D’où tous les efforts du Premier ministre et secrétaire général des Fn, Guillaume Soro, pour éviter des affrontements entre les deux forces. Laurent Gbagbo qui avait construit sa stratégie de maintien forcé au pouvoir sur une reprise de la guerre a échoué. Le président de la République, Alassane Ouattara, et tous ses alliés du Rhdp et des Fn continuent dans leur engagement d’éviter que la Côte d’Ivoire ne bascule dans la violence. En agissant, les Frci démontreront qu’ils ont eu raison de choisir la voie de la paix contre celle de la guerre.
Kouakou Liza