Les élèves des zones centre nord et ouest(Cno) reprendront certainement les cours le lundi prochain. Si certains détails sont résolus bien entendu. L’information a été donnée jeudi par l’un des responsables du Comité école et examens(C2E) des Forces nouvelles, dirigé par le colonel major Bamba Sinima. « Il se peut que le lundi prochain nous reprenions les cours si certaines conditions sont remplies, suite au plaidoyer fait pour le retour à l’école des enfants des zones centre nord et ouest par l’Unicef», a lâché sous couvert d’anonymat notre interlocuteur. Le gouvernement du Premier ministre Guillaume Soro, « au nom du droit à l’éducation », a été approché dans ce sens par les responsables de l’Unicef. Pour ces derniers, la petite enfance doit être mise a l’écart du conflit politique postélectoral qui sévit dans le pays depuis le 28 novembre. « Plus de 800 000 enfants ne vont pas à l’école et se retrouvent dans les marchés et dans les manifestations politiques », a indiqué, dans une note aux médias, le service de communication du l’Unicef.
Au cours d’une rencontre dans la capitale de la paix, les animateurs de l’Unicef ont expliqué aux autorités rencontrées qu’ils ne voyaient pas en quoi l’arrêt des cours pouvaient faire partir Laurent Gbagbo du pouvoir qu’il occupe illégalement depuis le 28 novembre. Les responsables du Comité école et examens qui entendaient faire respecter une décision du gouvernement légal de Ouattara ont indiqué qu’ils rendront compte au ministre de l’Education nationale, Kandia Camara. Après quoi, une décision définitive serait donnée. Selon des sources proches de la direction régionale de l’Education nationale (Dren), la ministre est attendue dans les prochains jours à Bouaké pour le lancement officiel de la reprise de l’école sur toute l’étendue du territoire national. Au cours d’une rencontre avec les acteurs de l’école et les responsables de l’Unicef, la ministre du gouvernement Ouattara planchera sur la réouverture de l’école. D’ores et déjà, des préalables ont été posés. Il s’agit du redécoupage de l’année scolaire. Du fait de la tension sociale, certains enseignants ont été déplacés. Pendant que d’autres sont allés au Sud, certains sont remontés vers le Nord. Il en est de même pour les élèves. Chaque jour, Bouaké reçoit de nouveaux déplacés de guerre d’Abidjan ou de l’Ouest. Il faudra réunir des conditions pour s’occuper de ces déplacés, élèves et enseignants, désireux de reprendre les cours. Un autre problème a été posé, celui du salaire des enseignants. Certains ont vu leur salaire suspendu par le gouvernement Aké NGbo. D’autres encore, les nouveaux fonctionnaires, exerçant depuis plus d’un an, n’ont pas encore perçu leur rappel. Le privé est aussi confronté au paiement du salaire de ses enseignants. De la résolution de ces questions dépendra la reprise effective des cours.
Allah Kouamé à Bouaké
Au cours d’une rencontre dans la capitale de la paix, les animateurs de l’Unicef ont expliqué aux autorités rencontrées qu’ils ne voyaient pas en quoi l’arrêt des cours pouvaient faire partir Laurent Gbagbo du pouvoir qu’il occupe illégalement depuis le 28 novembre. Les responsables du Comité école et examens qui entendaient faire respecter une décision du gouvernement légal de Ouattara ont indiqué qu’ils rendront compte au ministre de l’Education nationale, Kandia Camara. Après quoi, une décision définitive serait donnée. Selon des sources proches de la direction régionale de l’Education nationale (Dren), la ministre est attendue dans les prochains jours à Bouaké pour le lancement officiel de la reprise de l’école sur toute l’étendue du territoire national. Au cours d’une rencontre avec les acteurs de l’école et les responsables de l’Unicef, la ministre du gouvernement Ouattara planchera sur la réouverture de l’école. D’ores et déjà, des préalables ont été posés. Il s’agit du redécoupage de l’année scolaire. Du fait de la tension sociale, certains enseignants ont été déplacés. Pendant que d’autres sont allés au Sud, certains sont remontés vers le Nord. Il en est de même pour les élèves. Chaque jour, Bouaké reçoit de nouveaux déplacés de guerre d’Abidjan ou de l’Ouest. Il faudra réunir des conditions pour s’occuper de ces déplacés, élèves et enseignants, désireux de reprendre les cours. Un autre problème a été posé, celui du salaire des enseignants. Certains ont vu leur salaire suspendu par le gouvernement Aké NGbo. D’autres encore, les nouveaux fonctionnaires, exerçant depuis plus d’un an, n’ont pas encore perçu leur rappel. Le privé est aussi confronté au paiement du salaire de ses enseignants. De la résolution de ces questions dépendra la reprise effective des cours.
Allah Kouamé à Bouaké