Des milliers d`Ivoiriens fuyant les violences à Abidjan, la capitale économique de la Côte d`Ivoire, ont conflué dimanche vers la gare routière centrale, s`entassant à bord de cars avec leurs bagages pour tenter de gagner les campagnes.
Des personnes poussaient, se bousculaient et se sont parfois invectivées et battues pour monter à bord des cars, où des enfants épuisés tentaient de dormir sur des piles de valises à la gare routière d`Adjamé.
Dans ce quartier ont eu lieu de violents affrontements ces derniers jours entre les forces de sécurité fidèles au président sortant Laurent Gbagbo et les partisans de son rival, Alassane Ouattara.
"Nous quittons Abidjan. On nous a tiré dessus jour et nuit et nous ne savons pas quoi faire. Nous en avons assez de tout ça", déclarait un fonctionnaire du nom d`Adama Diawara, devant une foule de personnes se réfugiant à un abribus.
"Nous voulons que la communauté internationale nous vienne en aide", ajoutait-il.
Gbagbo refuse de céder le pouvoir à Ouattara, dont la commission électorale ivoirienne a proclamé la victoire, laquelle a été certifiée par l`Onu et reconnue par la communauté internationale.
Au moins 25 personnes ont été tuées jeudi quand les forces de Gbagbo ont tiré des obus de mortier contre le tentaculaire bidonville d`Abobo, fief des partisans d`Ouattara, a déclaré la mission de l`Onu en Côte d`Ivoire. Les forces de Gbagbo ont démenti avoir tiré ces obus.
Selon l`Onu, 435 personnes ont été tuées et 450.000 autres ont dû fuir leurs habitations depuis le début des violences, au lendemain du second tour de l`élection présidentielle du 28 novembre.
Samedi, Charles Blé Goudé, ministre dans le gouvernement de Gbagbo et chef des "Jeunes patriotes", le mouvement de jeunesse de ses partisans, a appelé la population à s`enrôler dès lundi matin dans l`armée ivoirienne, ce qui accentue les craintes d`une nouvelle guerre civile.
Des personnes poussaient, se bousculaient et se sont parfois invectivées et battues pour monter à bord des cars, où des enfants épuisés tentaient de dormir sur des piles de valises à la gare routière d`Adjamé.
Dans ce quartier ont eu lieu de violents affrontements ces derniers jours entre les forces de sécurité fidèles au président sortant Laurent Gbagbo et les partisans de son rival, Alassane Ouattara.
"Nous quittons Abidjan. On nous a tiré dessus jour et nuit et nous ne savons pas quoi faire. Nous en avons assez de tout ça", déclarait un fonctionnaire du nom d`Adama Diawara, devant une foule de personnes se réfugiant à un abribus.
"Nous voulons que la communauté internationale nous vienne en aide", ajoutait-il.
Gbagbo refuse de céder le pouvoir à Ouattara, dont la commission électorale ivoirienne a proclamé la victoire, laquelle a été certifiée par l`Onu et reconnue par la communauté internationale.
Au moins 25 personnes ont été tuées jeudi quand les forces de Gbagbo ont tiré des obus de mortier contre le tentaculaire bidonville d`Abobo, fief des partisans d`Ouattara, a déclaré la mission de l`Onu en Côte d`Ivoire. Les forces de Gbagbo ont démenti avoir tiré ces obus.
Selon l`Onu, 435 personnes ont été tuées et 450.000 autres ont dû fuir leurs habitations depuis le début des violences, au lendemain du second tour de l`élection présidentielle du 28 novembre.
Samedi, Charles Blé Goudé, ministre dans le gouvernement de Gbagbo et chef des "Jeunes patriotes", le mouvement de jeunesse de ses partisans, a appelé la population à s`enrôler dès lundi matin dans l`armée ivoirienne, ce qui accentue les craintes d`une nouvelle guerre civile.