Football : L’Ag de l’Africa reportée au 9 avril

Prévue samedi dernier à 10 h, au Foyer des jeunes à Marcory, l’Assemblée générale de l’Africa a été reportée au 9 avril prochain. Narcisse Kuyo Téa, le président des Oyé et son Comité directeur en ont décidé ainsi parce que le quorum n’étant pas atteint. Parce que les supporters Oyé, certainement du fait des tensions qui prévalent dans les différentes communes, n’ont pu effectuer le déplacement. Il y avait, en effet, seulement une vingtaine de Membres associés mobilisés (Mam) nantis de cartes de supporters présents dans la salle. Eu égard à ce nombre infime, le Secrétaire général du club Vert et Rouge, Me Guillaume Zébé s’est référé à l’article 8 point 3 des textes qui régissent le club pour ajourner cette réunion qui devrait servir au toilettage desdits textes. Et à l’examen de la décision de la Caf qui dit que l’Africa, vu la crise ivoirienne qui perdure, doit jouer un match unique à Ouaga, le 2 avril prochain. «L’article 8 des statuts actuellement en vigueur à l’Africa Sports indiquent que, lorsque le quorum n’est pas réuni lors d’une Ag, on procède à son report pour un délai de 15 jours », a témoigné Guillaume Zébé. L’Ag a été ainsi remise au 9 du mois prochain puisque c’est le 2 du même mois que l’Africa doit livrer bataille contre son homologue burkinabé.

L’Africa pour un terrain neutre

Même si l’Ag a été avortée pour quorum non atteint, le président Kuyo s’est, un tant soit peu, prononcé sur le seul match que son équipe devra livrer le 2 avril prochain à Ouaga au Burkina Faso. «Nous allons négocier auprès de la Caf en vue de jouer notre match sur terrain neutre, dans un autre pays. A cet effet, nous avons adressé un courrier à la Caf pour lui exprimer notre doléance », a dit Kuyo à la poignée de Mam présents. Poursuivant, « Cercueil » a fait mention de ce qu’il attend la réponse de la Caf suite à sa doléance. A l’entendre, si elle venait à donner une suite défavorable, son équipe se verra dans l’obligation d’effectuer le déplacement sur Ouaga. « Pour éviter, a-t-il affirmé, de payer de lourdes sanctions pécuniaires».

E. D