C’est la débandade dans la capitale économique, Abidjan. Les populations d’Abobo et de Yopougon ont, en grand nombre, déserté leurs habitations pour trouver asile ailleurs. Certains de ces déplacés ont préféré traverser le corridor de Gonzagueville, dans la commune de Port-Bouët, pour rallier Grand-Bassam et ses localités environnantes. Une fois à Grand-Bassam, la majorité des déplacés a fait mouvement vers les différentes gares de la ville. Venus par vagues, certains se sont dirigés vers les gares de 504 (véhicules assurant la ligne Grand-Bassam-Abidjan et les localités environnantes) et de Dyna pour embarquer en direction de Bonoua, Adiaké et Aboisso. D’autres par contre ont emprunté des taxis-brousse pour atteindre Motobé, Anlou M’Batto, des villages Gowa, situés dans le département de Grand-Bassam.
Tôt le matin de vendredi dernier, les déplacés, munis de leurs affaires, attendaient devant les différentes gares. Dans la journée de samedi dernier, le défilé ne s’est pas arrêté, tant les gares grouillaient de monde. Selon le père Kassi Bouah Daniel, curé de la paroisse Cœur immaculé de Marie de l’impérial, l’église a pu recenser environ 200 déplacés. Ceux-ci ont trouvé refuge dans des familles d’accueil. A en croire le curé, les déplacés sont au moins 3 voire 4 par famille d’accueil. Aussi, le père Kassi Bouah Daniel lance-t-il un S.O.S. aux bonnes volontés ainsi qu’au Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr), aux fins de venir en aide à ces familles. Au sein de la paroisse de Grand-Bassam, un recensement est initié par la communauté Sant’ Egidio.
E. K. à Grand-Bassam
Tôt le matin de vendredi dernier, les déplacés, munis de leurs affaires, attendaient devant les différentes gares. Dans la journée de samedi dernier, le défilé ne s’est pas arrêté, tant les gares grouillaient de monde. Selon le père Kassi Bouah Daniel, curé de la paroisse Cœur immaculé de Marie de l’impérial, l’église a pu recenser environ 200 déplacés. Ceux-ci ont trouvé refuge dans des familles d’accueil. A en croire le curé, les déplacés sont au moins 3 voire 4 par famille d’accueil. Aussi, le père Kassi Bouah Daniel lance-t-il un S.O.S. aux bonnes volontés ainsi qu’au Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr), aux fins de venir en aide à ces familles. Au sein de la paroisse de Grand-Bassam, un recensement est initié par la communauté Sant’ Egidio.
E. K. à Grand-Bassam