Rien ne va plus dans le système éducatif ivoirien depuis la gestion post-crise électorale. Un bicéphalisme au sommet de l’Etat et les tirs de canon par-ci et par-là, ont mis à mal, l’école ivoirienne dans presque toutes les villes du pays. Yamoussoukro considérée comme ville de paix et estudiantine est rentrée dans la danse hier. Un violent affrontement a opposé les élèves délogés par la fédération des élèves et étudiant de Côte d’Ivoire, aux éléments des FDS pro-Gbagbo, devant le Lycée Mamie Adjoua. Où ceux-ci en colère s’y sont rendus pour faire sortir les filles des classes et de l’internat. Le bilan bien que pas lourd, a fait un blessé parmi les élèves, lequel a été arrêté et conduit à la préfecture de police où il est gardé à vue. Les élèves et ceux qui sont venus chercher leur argent dans une structure bancaire à proximité du Lycée Mamie Adjoua ont été gazés et violemment dispersés.
Selon une élève de la classe de terminale C au Lycée Mixte, des éléments de la FESCI ont pris d’assaut tôt le matin, les différents établissements de la place pour déloger les élèves. Au motif que, les dossiers des examens et concours pour l’année académique 2010-2011 ont été retournés par la DECO. Aussi, que dans plusieurs villes du pays, y compris la capitale économique (Abidjan), les écoles ont été fermées. Sauf Yamoussoukro, qui continue de recevoir des élèves et étudiants venus des autres régions du pays pour suivre les cours.
Juste après l’affrontement, un collectif d’élèves et étudiants a organisé une conférence de presse pour dénoncer leur indignation face à la politisation de l’école. Selon le porte parole du collectif, les élèves et étudiants de Yamoussoukro ne se reconnaissent plus dans la FESCI dont les dirigeants sont devenus des cobayes des hommes politiques. Face au bicéphalisme au sommet de l’éducation nationale avec deux ministres, le collectif des élèves et étudiants de Yamoussoukro, rappelle à tous leurs camarades des Lycées, collèges, grandes écoles et primaire que jusqu’à nouvel ordre, tous les établissements de la capitale politique resteront fermés. Pour eux, l’école n’est pas indiquée pour instrumentaliser les élèves à des fins politiques. L’école reprendra lorsque le pays aura un gouvernement légitime installé, a souligné le porte-parole.
Jacquelin Mintoh.
Selon une élève de la classe de terminale C au Lycée Mixte, des éléments de la FESCI ont pris d’assaut tôt le matin, les différents établissements de la place pour déloger les élèves. Au motif que, les dossiers des examens et concours pour l’année académique 2010-2011 ont été retournés par la DECO. Aussi, que dans plusieurs villes du pays, y compris la capitale économique (Abidjan), les écoles ont été fermées. Sauf Yamoussoukro, qui continue de recevoir des élèves et étudiants venus des autres régions du pays pour suivre les cours.
Juste après l’affrontement, un collectif d’élèves et étudiants a organisé une conférence de presse pour dénoncer leur indignation face à la politisation de l’école. Selon le porte parole du collectif, les élèves et étudiants de Yamoussoukro ne se reconnaissent plus dans la FESCI dont les dirigeants sont devenus des cobayes des hommes politiques. Face au bicéphalisme au sommet de l’éducation nationale avec deux ministres, le collectif des élèves et étudiants de Yamoussoukro, rappelle à tous leurs camarades des Lycées, collèges, grandes écoles et primaire que jusqu’à nouvel ordre, tous les établissements de la capitale politique resteront fermés. Pour eux, l’école n’est pas indiquée pour instrumentaliser les élèves à des fins politiques. L’école reprendra lorsque le pays aura un gouvernement légitime installé, a souligné le porte-parole.
Jacquelin Mintoh.