ABIDJAN, - La mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci), critiquée par les deux camps rivaux de la crise post-électorale ivoirienne, est dans une "situation inconfortable" mais son "impartialité est de rigueur", a déclaré mardi à l`AFP le porte-parole de l`Onuci.
"Je ne veux pas rentrer dans la polémique. L`Onuci fait en fonction de son
mandat et de ses ressources, actuelles et à venir, tout ce qu`elle peut pour
protéger les populations. Toutes les ressources de l`Onuci sont consacrées à
ce travail", a déclaré Hamadoun Touré.
"La situation est inconfortable", a-t-il admis. "Elle montre que chaque
camp veut avoir l`Onuci de son côté" mais "notre impartialité militaire est de
rigueur", a-t-il ajouté.
Il réagissait aux critiques ces derniers jours du camp d`Alassane Ouattara,
président reconnu par la communauté internationale après le scrutin du 28
novembre, dont les résultats ont été certifiés par les Nations unies.
Le gouvernement Ouattara a appelé lundi l`Onuci à agir, y compris en usant
de "la force légitime", pour protéger les populations civiles prises dans la
spirale des violences entre les combattants pro-Ouattara et les forces armées
fidèles au président sortant Laurent Gbagbo.
De son côté, le camp Gbagbo réclame sans relâche le départ de la force
onusienne, ainsi que de la force française Licorne qui l`appuie, les accusant
de soutenir militairement le camp adverse.
L`Onuci compte quelque 10.000 hommes sur le sol ivoirien. Un renfort de
2.000 hommes a été voté par le Conseil de sécurité de l`ONU et est attendu
prochainement.
"Je ne veux pas rentrer dans la polémique. L`Onuci fait en fonction de son
mandat et de ses ressources, actuelles et à venir, tout ce qu`elle peut pour
protéger les populations. Toutes les ressources de l`Onuci sont consacrées à
ce travail", a déclaré Hamadoun Touré.
"La situation est inconfortable", a-t-il admis. "Elle montre que chaque
camp veut avoir l`Onuci de son côté" mais "notre impartialité militaire est de
rigueur", a-t-il ajouté.
Il réagissait aux critiques ces derniers jours du camp d`Alassane Ouattara,
président reconnu par la communauté internationale après le scrutin du 28
novembre, dont les résultats ont été certifiés par les Nations unies.
Le gouvernement Ouattara a appelé lundi l`Onuci à agir, y compris en usant
de "la force légitime", pour protéger les populations civiles prises dans la
spirale des violences entre les combattants pro-Ouattara et les forces armées
fidèles au président sortant Laurent Gbagbo.
De son côté, le camp Gbagbo réclame sans relâche le départ de la force
onusienne, ainsi que de la force française Licorne qui l`appuie, les accusant
de soutenir militairement le camp adverse.
L`Onuci compte quelque 10.000 hommes sur le sol ivoirien. Un renfort de
2.000 hommes a été voté par le Conseil de sécurité de l`ONU et est attendu
prochainement.