Cinéma/Le prochain film de Sidiki Bakaba va coûter 700 millions

Contrairement à ce que certains pourraient penser, Sidiki Bakaba malgré ses nombreuses charges, n'a pas cessé de travailler. Le cinéaste ivoirien est toujours à la tâche. La preuve, le directeur général du Palais de la culture se prépare à offrir à ses nombreux fans un nouveau film. Il se nomme " Requiem pour un champion " Il parle de Koffi Kwahulé, grand dramaturge natif d'Abengourou. La réalisation de ce film, va coûter la somme de 700 millions de Francs Cfa au lieu de 17 milliards si " Requiem pour un champion " devrait être tourné à l'Hexagone. " Je tourne dans mon pays. Je travaille avec les Marocains " a indiqué Sidiki Bakaba. L'acteur, réalisateur et metteur en scène a précisé également que dans ce projet, il a associé des acteurs Ivoiriens. Concernant la date de la sortie de ce film, Sidiki Bakaba a simplement ajouté " J'ai reçu le contrat. Avant la fin du mois de décembre, je dois apporter le film tourné. Le scénario est déjà traduit en Anglais ". Comme on le voit donc, Sidiki Bakaba n'a pas abandonné sa profession. " Je n'ai jamais arrêté le cinéma " dément-il d'ailleurs. Aujourd'hui il a à son actif plusieurs longs métrages. On peut citer entre autres, " Visage de femmes, Bako" L'autre rive", L'Etat sauvage, Le professionnel, Le médecin de Gafire, Petanqui, Descente aux enfers, Camp de Thiaroye, Les guérisseurs, Tanoé des lagunes, Roues libres " Au niveau du théâtre, ses œuvres ne se comptent pas. On note, " Maitre Harold, zoo story, empereur Jones, Les déconnards, l'homme sur le parapet du pont, C'est ça là même, Papa bon Dieu, Monoko-Zohi, il nous faut l'Amérique, l'île de tempête" Et comme documentaire on peut rappeler " Côte d'Ivoire terre d'espérance, La victoire aux mains nues et Los Palenqueros". Sidiki Bakaba aime son métier à tel point qu'il veut (il le fait déjà) transmettre son savoir aux jeunes. " J'ai formé des jeunes " se plait-il à le dire. Seulement, ce qui le peine, c'est selon lui le comportement de certains de ses confrères. " On me combat, on m'empêche de travailler… Je suis devenu un concurrent" a déploré Sidiki Bakaba.
DJE KM