Depuis hier, aux environs de 9 heures, des tirs à l'arme lourde et à l'arme automatiques se sont fait entendre autour du camp commando d'Abobo. Ces tirs étaient alternés par des tirs d'obus de la part des soldats fidèles à Laurent Gbagbo. Mais vers 10 h30 mn, des combats ont éclaté à Abobo, opposant les soldats de l'ex -chef de l'Etat aux éléments du « commando invisible ». Les combats se sont déroulés aux alentours de l'université Abobo-Adjamé qui constitue une des bases militaires des soldats pro-Gbagbo. Les élements du Commando invisible auraient réussi, selon des témoins, aux environ de 13 heures, à repousser les soldats de Gbagbo. Selon des sources concordantes c'était la débandade à l'université d'Abobo-Adjamé. Une deuxième ligne de front tenue par les forces de Gbagbo était ouverte à quelques mètres du Zoo. Mais très vite, les miliciens ont été mis en déroute. Dans leur débandade ils ont lancé des obus sur Abobo et vers le carrefour Samaké. Les soldats pro-Gbagbo ont été ensuite repoussés jusqu'au niveau du quartier Mahou (Angré). Ils ont tiré des rafales dans le quartier. Paniquées, les populations courraient dans tous les sens. Chacun se frayait un chemin pour regagner son domicile. Les policiers du 22ème Arrondissement ayant pris peur, ont fermé les portes du Commissariat. Au moment ou nous mettions sous presse, les tirs se faisaient encore entendre dans la zone d'Angré.
Williamsville
Des coups de canon entendus
La nuit dernière a été paisible et tranquille pour les quelques habitants de williamsville, sous quartier d'Adjamé. Mais cette tranquillité a été rapidement troublée par des tirs de rafales aux environs de 9 heures à williamsville. En debut d'après-midi, d'autres coups de feu ont été entendus derrière le camp de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS1).
Adjamé et Yopougon
Calme plat
C'était le calme plat dans les communes. Du moins au moment où nous mettions sous presse, aucun coup de feu n'avait retenti dans ces deux communes. Mais les habitants de Yopougon vivent un calvaire total. Ce, du fait des nombreux barrages d'auto-défense érigés par des miliciens et jeunes patriotes fidèles au ''putschiste constitutionnel'' Laurent Gbagbo. Ces jeunes patriotes passent le clair le leur temps à racketter les populations exténuées par la crise postélectorale.
Koumassi, Marcory, Treichville et Port Bouet
Ces quatre communes du District d'Abidjan qui constituent Abidjan-Sud n'ont pas enregistré de coups de feu depuis le début de semaine. En dépit du calme apparent, les populations ne dorment pas convenablement. Elles ont sérieusement peur.
Une sélection de
Anzoumana Cissé
Williamsville
Des coups de canon entendus
La nuit dernière a été paisible et tranquille pour les quelques habitants de williamsville, sous quartier d'Adjamé. Mais cette tranquillité a été rapidement troublée par des tirs de rafales aux environs de 9 heures à williamsville. En debut d'après-midi, d'autres coups de feu ont été entendus derrière le camp de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS1).
Adjamé et Yopougon
Calme plat
C'était le calme plat dans les communes. Du moins au moment où nous mettions sous presse, aucun coup de feu n'avait retenti dans ces deux communes. Mais les habitants de Yopougon vivent un calvaire total. Ce, du fait des nombreux barrages d'auto-défense érigés par des miliciens et jeunes patriotes fidèles au ''putschiste constitutionnel'' Laurent Gbagbo. Ces jeunes patriotes passent le clair le leur temps à racketter les populations exténuées par la crise postélectorale.
Koumassi, Marcory, Treichville et Port Bouet
Ces quatre communes du District d'Abidjan qui constituent Abidjan-Sud n'ont pas enregistré de coups de feu depuis le début de semaine. En dépit du calme apparent, les populations ne dorment pas convenablement. Elles ont sérieusement peur.
Une sélection de
Anzoumana Cissé