«On est venu nous attaquer. L’Onu, Sarkozy et Obama n’ont pas le droit de nous attaquer. Obama travaille plutôt pour les impérialistes. Tenez bon. C’est un passage pour la libération de la Côte d’Ivoire ». Le mercredi dernier, Marie-Odette Lorougnon, la présidente de L’Offpi, n’a pas mâché ses mots au collège Lemania aux II- Plateaux, lieu d’accueil des déplacés d’Abobo. Elle est venue apporter le soutien de son parti à ces milliers de personnes qui ont fui les violences que Ouattara a installées là-bas depuis le 2e tour de l’élection présidentielle. Marie-Odette n’y est pas allée les mains vides. Elle a apporté des vivres et non-vivres à ces populations sinistrées qui ont tout perdu. Même les biens acquis après plusieurs années de dur labeur. Elle leur a offert de ce fait, 20 sacs de riz, 10 sacs de sel. Elle a ajouté à ces dons, plusieurs ballots d’habits pour enfants, adultes, femmes et hommes. Un geste qui a été accueilli à sa juste valeur par les responsables du centre et les déplacés, bénéficiaires de ces dons. En tout cas, depuis le déclenchement de cette crise, l’Offpi s’est mise en première ligne des organisations qui apportent leur soutien à ces milliers de déplacés. C’est ainsi que l’organisation est allée à la rencontre des victimes de Duékoué et de Lakota auxquels elle a offert d’importants dons. Jusque-là, Marie-Odette continue de colleter les dons pour poursuivre sa caravane de solidarité en faveur des victimes de la barbarie de Ouattara. Et ce n’est pas la première fois qu’elle apporte le soutien de l’Offpi à des déplacés d’Abobo. Puisque par le passé, elle l’avait déjà fait.
G. Brence
G. Brence
